D’ici 2017 pour répondre aux exigences euro austéritaire, le gouvernement prévois plus de trois milliards d’euros d’économies dont 860 millions doivent être obtenu par rien moins que la suppression de 22.000 postes, soit 2% des effectifs.
Alors que le gouvernement s’efforce de faire le silence sur ce plan social frappant l’hôpital public, le journal Challenge a révélé le document interne qui détaille cette « évolution maîtrisée ». En voici le contenu :
- 1,2 milliard d’euros par la une mutualisation des achats des hôpitaux et une obtention de meilleurs tarifs auprès des fournisseurs.
- Une baisse de prix des médicaments est censée par ailleurs permettre de dégager 350 millions d’euros,
- Et la suppression de services et la fusion d’hôpitaux doit dégager près d’un demi milliard. L’euro austérité c’est aussi cela : la suppression de maternité, d’hôpitaux de proximités etc.
Autre moyen d’économiser sur la santé des travailleurs, le développement tout azimut de la chirurgie ambulatoire et la réduction des durées d’hospitalisation censée contribuer à une économie de 1 milliards d’euros. Il ne s’agit à l’évidence pas là de satisfaire à un objectif d’amélioration de l’efficacité des soins, mais bien de rogner sur la santé.