Tous ensembles pour remettre les pendules à l’heure !
Depuis mardi 8 novembre, journée de grève nationale, la coupe qui était pleine a débordée ! Nous sommes en grève contre la dégradation de nos conditions de travail et pour l‘embauche de personnels supplémentaires et la titularisation de centaines d’entre nous.
Nous avons organisé cette grève en garantissant un service minimum avec la compréhension de tous. Car nous sommes responsables devant tous les patients qui viennent se soigner, contrairement à la direction qui laisse se dégrader les conditions de travail et de soins apportées, notamment par un sous-effectif permanent et la précarisation de nos emplois. Chacun des personnels contractuels peut être mis à la porte du jour au lendemain. Ce qui veut dire qu’il y aura encore moins de monde dans les services et encore plus de travail pour ceux qui restent. Et même quand un contractuel est remplacé il faut de nouveau former et c’est une surcharge de travail pour tous.
Qu’on soit titulaires ou contractuels, nous sommes tous liés. Ce ne sont que des « stratégies administratives » que la direction entretient pour essayer de nous diviser.
C’est le fait que nous soyons aujourd’hui ensemble titulaires et contractuels pour dire que nous n’acceptons plus ces conditions de travail qui fait peur à la direction. En réponse à notre combat pour améliorer la vie dans l’hôpital, elle a fait venir sa police en nous faisant passer pour des terroristes et pour des assassins aux yeux de la presse. Hypocritement, la direction justifie ces actions en affirmant vouloir « garantir la continuité et la sécurité des soins » alors que le service minimum était assumé selon les directives de cette direction (voir au-delà) !
Aucunes calomnies, même les plus basses, ne nous arrêteront !
Il a fallu 1 semaine de mobilisation pour que la direction propose 208 postes ouverts d’ici deux ans ( !) avec listes complémentaires sans aucune garantie, alors qu’elle reconnait qu’il y a 330 contractuels sur des postes vacants depuis plus de deux ans. Pour accéder à ces postes vacants, la titularisation directe est jugée illégale par la direction. Il est quand même curieux que la direction devienne, soudain à cheval sur les principes alors qu’elle-même depuis des années ne respecte pas la loi.
Nous lui avons redit que le concours sur titre cela fait des mois, des années, pour certains jusqu’à 8 ans (!) que nous le passons. Car nous faisons notre travail depuis tout ce temps. C’est même nos collègues titularisés qui en plus de leur travail nous l’ont appris directement dans les services en prenant sur leur temps, alors que tous les services sont largement en sous effectifs et travaillent dans des conditions de stress permanent.
La direction à la mémoire courte !
La direction est en tort par tous les bouts, alors c’est à elle de rattraper ses torts. Il faut pour rattraper les retards qu’elle remette sa pendule à l’heure ! Elle prétend que les titularisations sans concours de 2009 étaient une exception qui ne peut devenir une règle.
MENSONGES !
Ils ont embauché, sans concours, en 2012, des adjoints des cadres catégorie B (note de service n°2012-1143/CHU/DRH), des IDE (note de service n°2012-1103/CHU/DRH).
Un comité de grève pour l’embauche et la titularisation
Nous ne faisons aucune confiance à cette direction qui fait ce qu’elle veut depuis des années. C’est pourquoi nous avons mis en place un comité de grève pour l’embauche et la titularisation du personnel. Ce comité aura pour fonction d’organiser la grève démocratiquement avec des décisions votées en Assemblée Générale, et d’assurer le suivi des promesses de la direction. Ce comité reste ouvert à tous les personnels en grève sous le contrôle de l’Assemblée Générale.
Tous ensemble, soyons solidaires pour exiger l’embauche de personnel supplémentaire et la fin de la précarisation avec la titularisation définitive de tous.
Misons sur un Comité de Surveillance afin de préparer l’avenir pour que cela ne se reproduise plus.
Le comité de grève soutenu par la CGTG ; le 21 novembre 2016