Depuis la création de cette association, l'omerta règne sur ses règles de fonctionnement !
Nous assistons à un paternalisme manquant de respect aux droits élémentaires des salariés et des représentants du personnel, donc de la loi.
Le service à la personne, par définition, est déjà le plus mal-lotis des secteurs d'activités de services mais à J.V. Assistance c'est le summum. Des années durant, "les petites mains" courageuses ont travaillé pour un maigre salaire mensuel tout en faisant fonctionner une machine qui semble enrichir d'autres. Lorsque les salariées osent revendiquer leurs dues, ce sont des menaces à peine voilées qui viennent les décourager.
Il parait que le Conseil Départemental soit le seul financeur des services rendus à domicile mais sans contrôle aucun pour certaines associations qui jouent le rabais. Qui a le bras long ? Qui a intérêt à payer à coups de "banza" des salaires de misère ? Qui veut assassiner toute velléité de contestation ?
Depuis 2015, et après un long combat, le personnel a renouveler ses instances représentatives. Le combat a été et est toujours plus dure afin d'arracher le minimum : La constitution du Comité d'Entreprise, le financement de ce Comité, la constitution du CHSCT, le respect du code du travail (heures supplémentaires, congés annuels....) et de la convention collective. Pour seules réponses, les camarades déléguées du personnel doivent faire face à une posture irrespectueuse de la Direction, voire même insultante quelquefois. De surcroit, des décisions sont prises sans consultation des instances, une vieille habitude mise en place pour régner en maitre et seigneur (ou saigneur ?). Un manque de respect manifeste des représentants du personnel et une pression sur les autres salariées pour tenter de les couper de leurs représentants.
Mais c'est mal nous connaitre !
Nous dénonçons la méthode J.V. et invitons l'ensemble des salariées de J.V. Assistance à ne plus avoir peur pour faire front pour nos justes revendications :
- Le respect des représentants du personnel.
- La rémunération des heures de formations du personnel.
- La révision à la hausse de l’inter vacation.
- Le financement entier, avec tous les arriérés depuis au moins 7 ans, du comité d'entreprise qui est du salaire mutualisé pour des travailleuses qui le méritent.
- Le respect du code du travail et de la convention collective.
- Un planning humain pour chaque salariée.
- La signature, avec le Conseil Départemental, de la convention d'avance trimestrielle.