Depuis 2013, la situation dans les Établissements Médico-sociaux ne cesse de se dégrader, jugeons en plutôt :
- Un manque d’écoute et de considération du personnel
- La perte du sens de leurs missions
- Un détournement des valeurs du service public
- Manque de personnel (pas de remplacement de poste vacant)
- Ambiance délétère
- Les objectifs de travail sont imprécis voire inexistants en conséquence l’équipe manque de repères.
- Manque d’autonomie dans la tache/infantilisation du personnel
- Pas de réflexion de fond sur l’orientation à donner au CSAPA-G
- Aucun travail n’est effectué sur la rédaction du projet d’établissement
- Arrêt arbitraire des consultations avancées destinées à amener le soin au plus près des populations
La direction des établissements médico-sociaux cumule les dysfonctionnements :
- Politique de la chaise désespérément vide
- Encadrement incohérent
- Manque de transparence
- Disqualification du cadre de proximité au CSAPA-G
- Prise de décision unilatérale sans discussion avec les équipes médicales, soignantes et éducatives
- Les dépenses superflues sur les objets de communication s’accumulent alors que la communication en interne est inexistante
- Favoritisme
- La hiérarchie puise dans les effectifs (déjà pauvres) du CSAPA-G le personnel nécessaire à la tenue de son secrétariat des EMS
- Aucun investissement dans le cadre de la supervision d’équipe
- Contradiction entre la direction et l’encadrement fonctionnel
- Communication essentiellement par mail
- Incitation à la fuite des médecins psychiatre
- ….
La direction, aujourd’hui, vise la direction des EMS dans le cadre de l’EPSM. Comment fera t-elle alors qu’elle a déjà de grandes difficultés à encadrer et comprendre les 3 établissements qui sont déjà sous sa responsabilité ? Il n'est pas question de transborder ces dysfonctionnements dans ce nouveau projet d'EPSM !
L’incohérence prend encore tout son sens avec le projet de délocalisation du CSAPA-G au cœur des dealers dans un bâtiment encore occupé par des squatteurs, lieu de prostitution et autres commerces illicites. Nous savons la difficulté qu'il y a à trouver un local dans Basse-Terre mais tout de même !
La F.S.A.S.-C.G.T.G. Réclame :
- Le remplacement du personnel manquant
- La reprise des consultations avancées
- La rédaction du projet d’établissement pour favoriser la culture professionnelle commune tel que le préconise le superviseur
- La prise en compte de l’avis des acteurs de terrains
- L' arrêt du projet de la délocalisation de l’établissement dans un environnement qui risque de mettre les patients en danger.
ET N'OUBLIONS PAS CONCERNANT L'E.P.S.M. : ON NE FAIT PAS DU NEUF AVEC DU VIEUX !