Ce jour, Lundi 18 Juin 2018, les autorités sanitaires et politiques inaugurent à grandes pompes le CIMGUA, chargé de gérer le TEP-SCAN et l'unité de production du CYCLOTRON en Guadeloupe.
Si la FSAS-CGTG se félicite de cette acquisition, pour une population encline à subir les conséquences cancérigènes de la Chloredecone et des émanations gazeuses des bancs de Sargasses sans compter celles de la société de surconsommation et des pathologies récursives, elle doit rappeler - et sans polémiques aucunes - que le combat pour la création de cette entité n'a pas été facile.
En effet, tout à démarrer par la pétition citoyenne du 04 Juin 2014 et, de fil en aiguille, par l'investissement de la collectivité régionale de l'époque qui y a cru.
Lorsqu'il eut s'agit de donner l'autorisation, le dossier est arrivé aux autorités sanitaires le 24 Avril 2016 et le CSOS (commission spéciale d'organisation sanitaire) - où siège la FSAS-CGTG en tant qu'organisation représentative dans la santé territoriale - qui s'est tenu le 27 Septembre 2016, a eu a analyser la demande et à se prononcer après présentation des autorités sanitaires.
Ces dernières y donnaient un avis favorable avec réserves, ce qui a suscité un long débat voire une consternation des siégeant. En dépit des réserves de l'ARS, la majorité des présents, dont la FSAS-CGTG, ont voté pour ce projet au vu de sa nécessité et, surtout, du choix de la technologie faisant appel à l'amoindrissement des risques et à une production adaptée et locale du CYCLOTRON.
Aujourd'hui, les rubans sont coupées mais il ne faut surtout pas oublier la mobilisation de 25.000 signataires et l'investissement de tous ceux qui y ont cru, dont la FSAS-CGTG.
Pointe-à-Pitre, le 18 Juin 2018
Le secrétaire général,
BELAIR Philippe