Agents hospitaliers et du sanitaire, Collègues, Camarades,
Le 06 Décembre 2018, nous aurons à voter pour renouveler les instances représentatives du personnel des Hôpitaux de la Guadeloupe, comme dans toute la France. Les autorités ont eu du retard dans l'organisation mais nous, la FSAS-CGTG, nous restons vigilants. Plusieurs nouveautés sont apparues et il ne faut surtout pas que cela vous déstabilise ou vous décourage à aller voter :
- Les établissements auront la possibilité de voter par vote électronique : Notre organisation est contre car elle estime que l’expression démocratique doit se faire sous contrôle humain, c'est-à-dire dans un cadre organisationnelle où l'humain rencontre l'humain quelque soit le coût, et non d'un simple clic chez soi. Beaucoup pensent que c'est la “modernité” et qu'il faut s'y faire mais nous estimons – en bons défenseurs du lien social – que tout n'est pas à mettre dans le panier de la modernité, singulièrement technologique. La loi permet aux Directions de décider en consultant les représentants du personnel, nous irons donc au combat quelque soit le choix.
- Les deux Groupements de Coopération Sanitaire (G.C.S. : Pharmacie et Blanchisserie du GHT-Sud) auront leur CTE et CHSCT : La FSAS-CGTG se félicite que l'expression démocratique puisse se faire à ce niveau-là mais certaines informations sur les agents et dans le cadre de l'organisation ne nous sont pas encore transmis.
Très important, les contractuels auront leur Commission pour défendre leur évolution de carrière (CCP): Si nous apprécions la prise en compte de la situation des contractuels, nous nous interrogeons toujours sur la base légale (droit privé ou droit public ?) qui permet de juger équitablement de la situation des contractuels des Centres Hospitaliers.
Par ailleurs, ce qui demeure depuis les dernières élections c'est la représentativité des organisations syndicales sur la base du CTE, où votent aussi les contractuels. Aussi, nous les invitons à s'investir pleinement aux côtés de la CGTG tant au CTE qu'au CCP car ils sont les mieux placés pour défendre la cause des agents précaires : Contractuels ! N'ayez pas peur de vous engager.
Les élections concerneront toutes les fonctions publiques (État – Collectivités territoriales et Hôpitaux - ARS...) : Cela sera une grosse organisation et doit permettre, selon les autorités, d'avoir une image large des forces syndicales en présence. Ce qui dans les faits, intéressent ces autorités c'est de tout faire pour favoriser les organisations syndicales réformistes par le truchement des “accords majoritaires” débouchant sur une réforme voire une attaque du statut de la fonction publique.
La CGTG a été et reste un rempart aux textes qui se complexifient comme pour donner du fil à retordre aux défenseurs des agents. Depuis la loi HPST, les Directeurs sont devenus de véritables monarques tant sur le plan administratif que du personnel, encore plus pour les contractuels. Si les directeurs n'ont pas en face d'eux du répondant syndical, ils sont capables du pire en termes de choix et d'orientations sur la seule base de laisser leur trace ou encore de consolider leurs primes de “bonne gestion”.
Les autres difficultés viennent des attaques frontales contre les organisations syndicales ( attaques du code du travail – Ordonnances Macron – projets d'attaque du statut de la fonction publique et des 40% de vie-chère...). Notre organisation syndicale a dû faire face à de lourds procès sans jamais faillir ou vendre son âme.
Et nous l'avons maintes fois fait que ce soit sur le plan individuel que sur le plan collectif. Nous l'avons fait en défendant les contractuels et l'emploi précaire – notamment par une grève au CHU – trop longtemps laissés pour compte. Nous rappelons que notre organisation est pour la titularisation et, à défaut, la cédéisation des contractuels qui font ce choix. Dans ce pays où le chômage est massif, nous nous devons de combattre cet état de fait.
Nous l'avons fait contre les décisions scélérates de beaucoup de Directions lors de la mise en place, à la carte, des plans ORSEC pour les Ouragans IRMA et MARIA.
Nous l'avons fait, dès les débuts, lors de l'incendie du CHU où nous avons été seuls à faire des propositions concrètes tout en refusant des décisions de l'ARS et du Gouvernement qui nous paraissaient non conformes à la situation.
Nous l'avons fait en critiquant, depuis tantôt, les orientations de l'ancien PRS et en invitant les autorités sanitaires à profiter du nouveau PRS pour revoir la carte sanitaire de la Guadeloupe, un archipel balayé par nombre d'aléas naturels. La CGTG se bat pour une offre de soins au profit et adaptés aux besoins de la population de la Guadeloupe. En face, nous avons des décisions fondées sur une santé à bas prix .
Nous l'avons fait en contribuant, sans faire la chaise vide pour y revenir, à la mise en place du nouvel EPSM (Établissement Public de Santé Mentale) sans jamais faillir sur notre principale demande : la garantie des moyens humains et matériels.
La FSAS-CGTG est fin prête pour ces élections quelque soient les modalités d'organisation, nous n'avons pas démérité sur le terrain en dépit des difficultés rencontrées et nous reviendrons, régulièrement vers vous, pour vous présenter, point par point, notre bilan que vous pouvez trouver, ainsi que les nouvelles grilles de salaires, sur notre blog :
http://www.veyatifsascgtg.org/
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