Après notre dernier tract, où nous faisions état de l'annulation des élections, un vent de folie semble s'être emparé de cette organisation au point où, pour toute réponse, des assertions et des contrevérités historiques sont publiées à la hâte pour se justifier. Cela donne l'occasion au "Typographe" de la CGTG-Santé de démonter les propos tenus à seule fin de cacher le désarroi.
D'abord, sur la question de notre déclaration quant à l'annulation des élections : un extrait de cette décision était sur le tract et nous diffusons, en ce moment, copie entière. Ou la CFDT n'a pas lu correctement le tract ou elle est de mauvaise foi en nous accusant de ne pas avoir ester en justice... nous avions notre décision dès le 12 à midi parce que nous nous sommes rendu au tribunal pour en avoir copie, ce qui n'est pas interdit - point n'est besoin d'huissier.
Sur la présence du "chef" de la CGTG-Santé à la Direction de la Clinique, comment pouvais-t-il raser les murs et attendre en même temps le Directeur ? Oui, il était assis dans le couloir (au vu et su de tous) au passage de la cheftaine de la CFDT qui seule fût surprise. Oui, il attendait que cette dernière daigne finir les documents officiels pour en avoir copie (il en a parfaitement le droit) et, pouvoir les analyser voire trouver les failles pour requérir en justice... Ce qui fût fait !
Si aller à la Direction des Eaux-Claires, qui plus est en étant "chef", fait de vous un valet, nous invitons tous les salariés et la cheftaine d'attendre à l'entrée du bâtiment pour traiter de quoique ce soit... Pour ne pas l'être. L'absence d'argumentaires pousse certains à la rumeur et ceci a été théorisé par le tristement célèbre GOEBELS, ministre d'Hitler.
Sur la prétendue première place de la CFDT, nous répétons que seul le secrétaire général de cette organisation a "twitté" cette "information", relayé par les médias au service de la macronnie. Aucune information relevant de la DGT, Direction Générale Du Travail, n'a confirmé cela et pour cause : les chiffres avancés par la CFDT sont un mélange de calcul de 2017 (privé) et 2018 (Public), sauf que c'est en 2020 que le prochain calcul se fera et au vu de la grande progression des syndicats de luttes sur le terrain - singulièrement en ce moment - cette assertion ne tient que dans la tête de ceux qui veulent se présenter comme seuls "partenaires", il n'y a qu'à voir leur posture de larbins dans la crise des "gilets jaunes" ! Si, en 2020, la CFDT est déclarée comme telle, nous prendrons acte... en démocrates assumés et continuerons notre combat.
Sur notre prétendue alliance avec Hitler, la CFDT s'emballe au point de relayer la propagande patronale, rien d'étonnant pour une organisation qui tient de Jacques DELORS. Il semble bien que l'inculture historique et politique fasse encore rage depuis la "chute du mur de Berlin".
Ainsi serions-nous, à une époque où la CFDT n'existait même pas mais où les militants de l'UD CGT de la Guadeloupe étaient emprisonnés par Sorin, des relais de Staline ? Alors comment expliquer le nombre de syndicalistes CGT dans la résistance et / ou morts ? Qui a influer sur le programme SOCIAL du Conseil National de la Résistance ? Comment expliquer que les ministres CGTISTES et Communistes aient obligé le nouveau gouvernement d'après-guerre à instituer nombre de conquis sociaux (Sécurité sociale, retraites par répartition, allocations familiales, comités d'entreprises, médecine du travail ...) que les idéologues de la finance s'amusent à détruire, avec l'approbation de la CFDT (Mano à Mano !), aujourd'hui... Au nom d'un "réalisme économique" qui nous conduit à la faillite sociétale.
Quel honneur peut-on avoir à faire reculer les travailleurs quand on se prétend être un "syndicat" ? Quant à Staline, avec tous ses défauts, son plus grand crime fût d'avoir mis fin à Hitler à la bataille de Stalingrad... mais visiblement, la seule chose qui reste de lui c'est la propagande de ceux qui ont signé, dix ans avant le pacte germano-soviétique, le pacte de Locarno (qui n'envie pas le premier) et qui ont crié "Plutôt Hitler que le front populaire !". Les mêmes qui ont financé la création des "syndicats responsables" dans les années 1960... Suivez notre regard.
A la CGTG, née en 1961 sur les bases de l'UD CGT de Guadeloupe, nous assumons fièrement notre héritage des grands combattants comme Ambroise CROIZAT et Amédée FENGAROL pour ne citer que ceux-là, et nous mettons la CFDT au défi de trouver dans ses rangs des femmes et des Hommes d'une telle stature... Oh que non, s'il nous faut être jaloux c'est de valeurs combattantes.
Relevons le niveau du débat et des arguments !