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Véyatif

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Fédération Santé et Action Sociale (FSAS-CGTG). " Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ". Bertolt BRECHT


Centre Hospitalier Gérontologique : Avons-nous été vendus par un sous-fifre ambitieux et à quel prix ?

Publié par FSAS-CGTG sur 23 Juillet 2019, 08:58am

Depuis le départ de l'ancien Directeur, le CHGR (devenu le CHG - tout court) a une Direction par intérim qui interroge quant aux orientations et au respect du projet initial. Ce Directeur par intérim, en bon psychologue (en tout cas nous l'espérons pour lui), a-t-il l'art de louvoyer et de tromper tout le monde pour brouiller les pistes et tenter d'arriver à ses fins... Etre enfin Directeur d'un Centre Hospitalier, qu'importe les moyens d'y arriver y compris en nous vendant à l'encan ?

Nous avons été patients pour permettre à notre établissement de répondre à la nécessaire solidarité hospitalière après l'incendie du CHUG.

Nous avons accepté d'être écartelés avec les conséquences que cela entrainait pour tous les agents du Centre Hospitalier Gérontologique.

Nous avons voulu reporter, si il y avait lieu, notre véritable revendication de création d'un vrai secteur gériatrique et gérontologique territorial, avec pour le C.H.G. comme tête de pont en coopération avec le C.H.U.G..

Mais voilà que des décisions se prendraient en catimini laissant à penser que notre cher Directeur par intérim serait prêt à tout pour satisfaire son ambition personnelle... Manfou an nou !

Il semble que l'A.R.S. ait décidé, avec l'accord bien obligé de notre intérimaire, d'occuper définitivement Palais-Royal en investissant plus de bâtiments et en construisant en dur le Pôle mère-enfant. Ce pôle devait l'être en modulaire, puisque provisoire, mais il sera en dur. A qui fera-t-on croire que construire un tel bâtiment en dur serait un acte provisoire ?

D'ailleurs, la Direction du G.H.T. Unique, alias la Direction du C.H.U.G., ne s'y trompe pas en investissant les bureaux confortables de Palais-Royal, le bien nommé pour qui sera monarque avec la loi "Ma santé 2022".

Non seulement on complote dans l'entre soit, mais on fait la preuve d'une grande irresponsabilité pour l'avenir de ce pays qui vit une crise sanitaire sans pareil et va, à grands pas, vers une augmentation de sa population âgée.

Le projet initial avait réservé un parc de verdure pour les activités nécessaires dans l'accompagnement gériatrique. Il était, donc, convenu provisoirement le fameux pôle mère-enfant du C.H.U.G. en attendant la livraison de Pérrin. Ce projet est mort si nous laissons bétonner cet espace.

Pire ! Il était convenu que les locaux de Palais-Royal occupés par le C.H.U.G. (et la Polyclinique par ricochet) bénéficient d'un loyer... Ahak ! Il semble que le respect de cet engagement, Ministre de la santé en tête, ne soit plus à l'ordre du jour... G.H.T. unique oblige, puisqu'on ne peut se devoir à soi-même. Rien que la dette du C.H.U.G. serait pourtant estimée à 2,5 millions.

Mieux ! Le C.H.G. aurait un matelas confortable de 20 millions d'euros qui lui permet de négocier ses investissements. Le montant ressemble étrangement à la somme promise au C.H.U.G. en prêt ... Le C.H.G. servirait-il désormais de garant alors que la seule solution pour le C.H.U.G. est l'arrêt de la T2A et l'annulation des dettes ? Quel a été le rôle de la DAFSIL dans ce panier à crabe ?

Quant au Département, il est aux abonnés absents. De promesses en retournements, le Conseil Départemental semble bien vouloir lâcher le morceau  en transformant Palais-Royal en annexe de Pérrin (quelques mètres à vol d'oiseau suffisent) et dispatcher nos ainés dans les EHPAD privés qui peinent à avoir des lits remplis.

Résultat des comptes, depuis deux années consécutives, le C.H.G. qui était l'un des deux établissements les mieux portants en Guadeloupe est désormais en déficit quasi chronique. Le refus du Conseil Départemental de réévaluer le prix de journée, la non-attractivité du Raizet et le non-paiement du locataire (Les autorités sanitaires affirmaient que ce n'était pas une affaire d'argent pourtant) ont abouti au non-sens... sauf pour ceux qui veulent arriver à leurs fins.

Ainsi, des décisions sont prises entre une préfète sanitaire et une super-Direction de G.H.T. (dont le bras droit est notre présidente de Conseil de surveillance) et notre intérimaire se tait et approuve, Pourquoi ? Les mauvaises langues disent qu'il lui a été promis un poste de Directeur financier sur la côte-sous-le-vent... Piètre récompense à un service rendu mais dé mal krab pé pa viv adan menm tou-la !

 

AGENTS DU C.H.G., TOUT PORTE A CROIRE QUE NOUS AVONS ÉTÉ VENDUS LÂCHEMENT, NOU PE KE GADE-YO KA FE !

 

PREPARONS-NOUS A LA RIPOSTE CAR NOUS NE SOMMES PAS RESPONSABLES DES DECISIONS INCOHERENTES ET DISPENSIEUSES DE CEUX QUI DIRIGENT... MAL !

CHG, le 23  juillet 2019

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