Les réseaux électroniques, qualifiés à tort de réseaux sociaux, ne devraient être que de simples moyens de communication et laisser la place du social à toutes autres formes d'activités créant du lien et non de la connexion. Avoir un million de contacts ne fait pas de vous une personnalité populaire mais une arme à double tranchant quant à la diffusion ou rediffusion d'informations tendancieuses.
Ainsi, la FSAS-CGTG déplore le climat délétère entre travailleurs du public et du privé qui n'a pas lieu d'être en pareille circonstance, d'où que cela vienne. Des messages, souvent teintés de règlements de comptes interpersonnels, circulent pour opposer les travailleurs des Cliniques privées accueillant les services extériorisées du CHUG au personnel du CHUG.
Il n'est pas question, ici, de donner un blanc-seing aux agents de la fonction publique mais nul ne peut prétendre être un saint. Il n'est pas, non plus, question de véhiculer de la polémique stérile.
Il est question d'interpeller tous les travailleurs, qu'ils soient du privé ou du public, afin qu'ils se souviennent qu'ils sont tous travailleurs, donc sur le même bateau.
Dans le privé, l'entourloupe du patronat est de nommer les travailleurs "collaborateurs", chatouillant leur égo pour mieux les convaincre à travailler pour peu, donc à les exploiter.
Dans le public, le mot d'ordre est de casser l'esprit de service public (être au service de la population) pour privatiser des activités jugées rentables et garder ce que le privé refuse.
Cette politique est une combine entre le patronat et les politiciens à leur service. Opposer les travailleurs du privé aux travailleurs du public est une stratégie malsaine pour les diviser et laisser patronat et politiciens arriver à leurs fins communes : soumettre tous les travailleurs.
Dans le cas du mouvement en cours au C.H.U.G., la F.S.A.S.-C.G.T.G. affirme que le mouvement de solidarité est nécessaire pour renforcer le combat pour que le territoire Guadeloupéen puisse enfin bénéficier d'un CHU digne. Mais il faudra aussi engager d'autres combats pour une réorganisation sanitaire et un rééquilibrage de la prise en charge, au regard du caractère archipélagique et à risques majeurs de la Guadeloupe.
Tous les travailleurs de la santé doivent se mobiliser, autour du C.H.U.G., dans l'optique de l'amélioration du système sanitaire d'un pays déjà trop éprouvé par le chloredécone, les cancers de toutes sortes, l'eau non-potable, les sargasses....
Les travailleurs, d'où qu'ils soient, doivent se respecter et mettre en commun leur conscience pour défendre les intérêts de leur classe sociale. La C.G.T.G. n'a jamais opposer les travailleurs et fait tout pour œuvrer à les rassembler.
La C.G.T.G. appelle les travailleurs à user des réseaux électroniques avec mesure, à vérifier les informations, à ne pas transmettre ce qui pourrait créer de la zizanie entre eux.