Nous l'avons déjà signalé, les réseaux électroniques peuvent servir ou desservir les causes humaines. Nous avons déjà dénoncé son mésusage mais il nous faut y revenir pour traiter des postures irrationnelles que l'on peut y trouver.
A en croire des messages qui circulent, depuis le début de la grève, les O.S. qui sont en grève au CHUG seraient cotelonophobes, c'est-à-dire anti-Cotélon. En face, les bien-pensants et responsables seraient cotelonophiles, c'est-à-dire pro-Cotelon.
Cette dichotomie est imposée et entretenue par ceux qui ont intérêt à ne pas répondre aux questions posées pour mieux fuir la responsabilité qui les incombent. D'autres, complètement hors sujets où profitant pour régler des comptes ancestraux, véhiculent des rumeurs pourvu que l'esprit du peuple soit pollué afin qu'il ne soutiennent pas ceux qui mènent la lutte.
Dans le camp des cotelonophiles, on trouve une curieuse nébuleuse qui vas d'un ancien professeur de philosophie et dirigeant d'un feu journal d'extrême-droite à une élue socialiste de la nation dont les écrits se retrouvent chez le premier, en passant par une éditorialiste du quotidien local jurant être patriote.
Les cotélonophiles, s'ils sont divers et variés, n'en sont pas moins dans l'unicité de faire croire que les O.S. seraient le mal absolu du CHUG et le vénérable D.G. du CHUG, qui plus est Guadeloupéen, serait entravé dans sa volonté à sortir le CHUG du marasme dont il n'est pas responsable et nous sommes les premiers à le dire.
La CGTG a déjà explicité son positionnement sur la guadeloupéanité du DG du CHUG et n'y reviendras pas. Mais force est de constater qu'il y a sur cette terre des individus qui en font un argument de poids, à défaut d'arguments valant leur pesant d'or. Bref, c'est petit d'entrainer le débat sur ce terrain-là, et pourquoi pas sur la couleur de peau ou le sexe.
En tout cas, à la CGTG, nous ne nous reconnaissons ni dans la cotelonophilie, encore moins dans la cotelonophobie. Nous nous reconnaissons dans la juste lutte conduite par des agents en grandes difficultés, en manque de moyens et de reconnaissance, en danger quotidiennement.... En face, nous avons un DG qui fait ce pourquoi il est payé, chacun est dans son rôle et s'assume.