Contre la casse du système de retraite, des 40% de vie chère, du système de santé et du système médicosocial : Le 05 Décembre, tous en Grève !
NOTRE RETRAITE EST EN DANGER
La réforme des retraites, dite DELEVOYE, est une rupture avec le système solidaire pour offrir aux assurances privées, un marché juteux.
- Elle instaure un système à cotisations définis (par points), faisant dépendre le montant de la retraite, non pas de droits acquis au cours de la carrière mais d’une valeur de point arbitrairement fixé au moment du départ.
- Elle touche surtout les espérances de vie plus faibles que la moyenne.
- Elle met fin aux solidarités entre générations et au sein d’une même génération (maternité, handicap, licenciements…).
- Elle implique des baisses de pension généralisées. Contrairement aux inepties que vous entendez sur les médias, il n’y aurait que des perdants dans les rangs des travailleurs. Les seuls gagnants seront les spéculateurs financiers.
ILS S’ATTAQUENT A LA CNRACL !
Déjà, avant même que cette réforme ne vienne (prévue après les élections municipales pour mieux nous tromper), le pouvoir met le grappin sur les caisses bien gérées (grâce à la présence et à la vigilance des Organisations syndicales et au paritarisme). Ainsi, la CNRACL (caisse de retraite des territoriaux et des hospitaliers) est d’ores et déjà menacée.
YO BOUZWEN TCHOUYE 40% - LA
Quant aux 40% de vie chère, appliqués à tous les fonctionnaires des DOM grâce au combat de nos prédécesseurs Cégétistes, c’est la cour des comptes qui prétend imposer des délibérations pour soi-disant les rendre légales. Cette institution sensée être créée pour accompagner les collectivités est en train, comme le FMI, de faire des injonctions libérales… On va où ?
LA SANTE NE VAS PLUS !
A cela, il faut ajouter la loi "Ma santé 2022", petite fille de la loi HPSCT, qui a été votée en Juillet dernier (avec la réforme de la fonction publique) et qui n'est qu’un projet de dégradation pour les services de santé en France : de moins en moins de services pour de plus en plus de patients, et de plus en plus de zones désertées par les services médicaux. En dépit des déclarations d'intentions, fondées sur le constat des nombreuses difficultés de prise en charge sur le terrain.
Mais ces difficultés ne sont que la conséquence des réformes antérieures dont la T2A (Tarification à l'Activité) et la pression budgétaire de l'ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance maladie). En fait, si les gouvernements successifs laissent se décomposer le système de santé, c’est aussi pour justifier d’aller vers une privatisation et donc une santé qui ne sera accessible qu’avec le portefeuille... La carte bleue à la place de la carte vitale ! Sans compter la diligence qui est faite pour accélérer la mise en place des G.H.T. (Groupement Hospitalier de Territoire), la Guadeloupe a son G.H.T. unique depuis début janvier et tout concorde pour que le G.H.T. des îles du nord rejoignent, à terme, le GHT unique tout comme l'EPSM qui ne bénéficiera plus de dérogation. Tout cela a une date butoir et impérative : 2022, la même que l'objectif de dégraissement en agents et du nouveau C.H.U.G. de Perrin.
LE MEDICOSOCIAL SOUFFRE !
Le médicosocial n’est pas en reste, le système SERAPHIN (Tarification à l’activité du médicosocial) et la mise en place du financement conditionnel (Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens, dit CPOM) vont conduire à la faillite des petites structures qui seront, par décisions de l’ARS dans 5 ans au plus, phagocytées par les grosses, singulièrement venant de l’hexagone (la reprise d’Acajou Alternatives par l’ALEFPA est déjà un avertissement). Le social et le médicosocial deviennent, tout comme la santé, un marché. Déjà, Décathlon a « investit » dans un foyer d’adolescents. Les professions n’ont plus leurs sens humains, le management a remplacé l’encadrement et les conséquences sont déjà désastreuses sur le plan humain mais on nous chante que c’est une nécessité. Tout est mis en place pour détruire la prise en charge humaine et solidaire de nos ainés (EPHAD, Aides à domicile…), nos enfants et adolescents (Institutions) et nos malades (Hôpitaux, Cliniques et Laboratoires).
CONTESTONS L’INSOUTENABLE !
Bref, depuis des années on nous oblige au sacrifice en nous imposant la précarité sociale et sanitaire. L’heure est arrivée pour faire front contre les politiques libérales et antisociales. Le temps du redressement est arrivé, nous ne pouvons plus supporter ces mesures qui font l’affaire des riches et qui nous mettent à genoux.
RETRAITES ET TRAVAILLEURS DE LA SANTE, DU SOCIAL ET DU MEDICOSOCIAL…
REJOIGNONS LA MOBILISATION NATIONALE
(Grève reconductible).
DU 05 DECEMBRE 2019.