A propos d’un « vaccin » anti-COVID ?
Lors du 1er Mai 2020, en pleine pandémie de COVID 19, la F.S.M. (Fédération Syndicale Mondiale à laquelle la FSAS-CGTG est affiliée) a prôné l’exigence d’un vaccin gratuit pour la population mondiale. Il s’agissait déjà d’un positionnement de principe contre toute marchandisation des solutions thérapeutiques qui pourraient être trouvées contre cette dangereuse pandémie.
Plusieurs pays, notamment en Afrique, ont déjà quasiment mis fin à cette pandémie par des solutions classiques et peu chères mais ne semblent pas servir d’exemples, on préfère interpréter leur réussite par la « jeunesse » de leur population et miser, ici, sur une marchandisation accélérée de la souffrance humaine.
Nous ne reviendrons pas sur le débat du protocole de l’hydroxy-chloroquine ou du stock de masques où les mensonges d’Etat ont transpiré jusqu’à nous inonder d’injonctions contradictoires ... Pathétique !
Nous ne reviendrons pas sur nos combats pour que cessent la pression budgétaire sur les hôpitaux publics, le manque de moyens que nous dénoncions est apparu en pleine lumière durant cette pandémie et ce n’est pas le SEGUR de santé qui effacera la réalité.
Aujourd’hui, les incohérences dans les décisions se poursuivent, au nom de « vagues » successives (notion plus médiatique qu’épidémiologique), on fait et on défait, on impose la peur et voilà qu’arriverai un remède miracle : « The vaccin ! ».
Le problème est qu’il ne s’agit pas d’un vaccin classique basé sur un germe neutralisé pour contraindre l’immunité à réagir et protéger l’individu. Non ! Il s’agit d’un vaccin des « temps modernes » basé sur un postulat de l’école de la thérapie génique dont le recul scientifique manque cruellement.
Alors qu’un vaccin classique doit attendre plus d’une décennie pour sa mise au point, celui-ci débarque en moins d’une année boostant au passage la bourse et les actions pharmaceutiques.
En somme, nous devrions être des cobayes d’un laboratoire à ciel ouvert, qui pense nous inoculer un produit que même les politiciens bégayent à l’idée d’être servis en premier. Le groupe Pharmaceutique a l’origine de ce court-bouillon d’ARN a même pris les devants en s’assurant juridiquement ne pas être responsable des effets secondaires inconnus de tous… Rien que cela devrait interpeller nos responsables politiques mais ils préfèrent tourner la tête.
En fait, les pouvoirs publics ont sciemment fait le choix d’un deuxième risque sanitaire, quant aux effets secondaires, en investissant des milliards pour acheter des fioles de cette solution plutôt que d’investir cet argent en moyens de prévention et de traitement, tout en laissant le temps au temps à la recherche pour trouver une vraie issue vaccinale au nom du principe de précaution.
Le choix est clair, plutôt le fric que l’humain ! Car, en dernier ressort, c’est nous qui paierons la facture grâce aux impôts, mais ce sont de grosses firmes privées qui se goinfrons peu importe les conséquences.
En Guadeloupe, le summum du non-sens est atteint ! On ouvre grandes les frontières pour « sauver l’industrie touristique » tout en prévenant la population de sa seule responsabilité future dans une ultime « vague » à venir. Mais qui peut croire à une ineptie pareille ? On nous prend pour des bamous ! Ne suffirais-t-il pas de garder fermer les frontières pour un temps afin de gérer la circulation virale ?
L’humanité n’est ni à sa première ni à sa dernière pandémie, mais cette époque se distingue par sa capacité sanitaire et technique d’y répondre par la prévention et le soin, encore faut-il que les décisions politiques soient à la hauteur. En 1865, même le Choléra a été jugulé en Guadeloupe avec les moyens de l’époque, grâce à des femmes et des hommes volontaires et déterminés.
Après tant de scandales sanitaires, dont celui du Chlordécone toujours en cours, les autorités demeurent droites dans leurs bottes à vouloir nous culpabiliser plutôt que de décider clairement d’une véritable politique publique de santé au service de la population. L’échec patent du REMDESIVIR, qui a nécessité aussi des milliards, ne suffit pas à s'en convaincre. Cette pandémie a pourtant démontré la supériorité absolue de tous les systèmes politiques où l’Etat décide en toute indépendance, écartant toute influence de lobbies industriels.
Nous faisons nôtre la réflexion du Docteur urgentiste et camarade de la C.G.T. - Christophe Prudhomme : « Cette précipitation est suspecte, car son objectif est strictement commercial : pouvoir capter immédiatement les plus grosses parts de marché. Il faut donc rester vigilant. Si le vaccin constitue une arme supplémentaire contre le coronavirus, il ne s’agit pas de l’arme absolue. En effet, le vaccin permet de se protéger contre la maladie, mais n’élimine pas le virus qui continue à circuler. Le meilleur exemple est celui de la variole, qui a pu être définitivement éradiquée en 1980, alors que le premier vaccin a été mis au point par Edward Jenner en 1796 ! ».
Lapli bèl anba labay ! Pour donner un caractère obligatoire à cette substance, certains parlent même de l’imposer pour voyager si ce n’est pour intégrer certains lieux publics, balayant les fondements même des Droits humains, la tyrannie s’installant à bas bruit !
La FSAS-CGTG, en organisation syndicale responsable, estime jouer sa fonction sociale qui est d’alerter les travailleurs de la santé, en particulier, et la population, en général, face à un problème de santé publique conséquent.
La FSAS-CGTG ne peut que constater l’incapacité des décideurs politiques dans un système avaricieux et inhumain.
La FSAS-CGTG en appelle à la conscience collective des organisations progressistes et des organisations de défense des Droits humains.
La FSAS-CGTG appelle les professionnels de la santé et la population à la vigilance.
La FSAS-CGTG dénonce le choix fait par les autorités d’ajouter du risque au risque sanitaire contre la population Guadeloupéenne.
Pour la FSAS-CGTG,
Le secrétaire Général,
Philippe BELAIR
Basse-Terre, le 18 Décembre 2020