Sur l’enlisement de la gestion de la COVID-19 :
Ni la soufrière, ni les ouragans, ni les tremblements de terre n’ont de réponses vaccinales !
Entre couvre-feu et « vaccins » exemptés de poursuites judiciaires, la population et la grande majorité des soignants font montre d’un bon sens qui inquiète les autorités au point que l’épée de Damoclès est désormais suspendue sur nos têtes : Un passeport vaccinal pour justifier de sa socialité. Et pourquoi pas un passeport judiciaire pour les corrompus en col blanc et autres blouses blanches en conflit d’intérêts ?
Contrairement aux assertions des autorités, la population et les soignants dans leur grande majorité sont disciplinés et respectent les consignes de précautions sanitaires, même en partageant des moments conviviaux. Les autorités feraient mieux de contrôler plus efficacement les frontières, y compris les bateaux de plaisance et les avions privés, au lieu d’accuser les endogènes de faire circuler un « variant » exogène.
Après une année de gestion aussi variante que le virus lui-même, tout concorde à dire que nous avions raison de nous battre pour avoir des moyens humains, matériels et médicaux dans les hôpitaux puisqu’aujourd’hui la variable d’ajustement est dans la seule communication de la peur pour éviter une surcharge de ces hôpitaux. Depuis trois décennies, mais particulièrement depuis Sarkozy, les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de jouer avec le feu en réduisant ces moyens aux prétextes de modernité et de rigueur budgétaire.
A croire les afficionados de cette idéologie, on ne peut plus se permettre de soigner humainement, l’ère de l’industrie sanitaire serait arrivée. Il faut imaginer un Cyclone suivi d’un tremblement de terre en pleine épidémie, que ferions-nous ? Ce n’est donc pas seulement le virus qui tue mais surtout l’absence de réponses hospitalières efficientes. En fait, après des années de réductions de moyens, nous sommes dans une équation insoluble : Un litre de liquide (la pandémie) à gérer dans un petit verre (les hôpitaux).
Ainsi, plutôt que de reconnaitre leurs erreurs monumentales, déjà constatées lors de l’incendie du C.H.U.G., ils préfèrent gérer à flux tendu en renvoyant toutes les responsabilités sur une population déjà éprouvée, notamment par l’une de leurs plus grandes erreurs du passé, la Chloredécone. On évoque des « variants » à tue-tête feignant d’oublier que le virus a besoin de mutations pour survivre.
La seule réponse qui est donnée, à entendre les « scientifiques » de service, est le fameux « vaccin » à ARN qui serait le seul rempart … Fiat lux ! Un « vaccin » qui a nécessité un budget explosant les Milliards alors que les organisations syndicales ne demandaient que des millions, tous les hôpitaux de France inclus, nous étions bien trop modestes en demandant si peu pour des moyens. Pour avoir un ordre d’idée de cette gabegie, un million de secondes équivalent à onze (11) jours et un milliard de secondes équivalent à… Trente-trois (33) ans !
La FSAS-CGTG rappelle qu’elle n’est pas contre la vaccination, ce serait un comble pour une organisation de soignants, mais prudente face aux produits que l’on nous présente comme tels, et ceci au nom du principe de précaution, d’autant que la responsabilité des producteurs est écartée alors même que c’est une « technologie » nouvelle. Les seules publications sur ces produits sont celles des producteurs eux-mêmes ou de scientifiques « parents-amis et alliés ».
Il est clair que cette pandémie est gérée comme pour nous éviter de voir des choix inavouables et rares sont ceux qui ont le courage de s’élever contre cela. Celles et ceux qui sont derrière ces choix participent manifestement à une course folle pour défendre les intérêts de sociétés transnationales plutôt que la santé humaine.
De ce fait, la FSAS-CGTG réaffirme que d’autres voies thérapeutiques sont possibles et les découvertes du Docteur Henry JOSEPH, de l’Institut Pasteur de Lille et de l’IRSEA du Vaucluse en sont la confirmation. Comme nombre de pays, nous aurions pu nous orienter vers des traitements désormais existants ou pratiquement validés, efficaces, moins couteux et, seulement après, vers des types de vaccins maitrisés.
Pendant ce temps :
- On poursuit tranquillement le démantèlement de la santé publique en organisant des Directions communes d’hôpitaux et en éjectant des contractuels compétents, mais tout vas très bien Madame la Marquise de Bisdary !
- C’est la discrimination dans l’application du SEGUR de santé, mesure déjà très insuffisante !
- On poursuit tranquillement le démantèlement du Droit social au bénéfice du patronat mais les jeunes « voteraient majoritairement pour Macron et ses suppôts locaux » !
- Beaucoup d’aides à domicile peinent encore à recevoir la prime COVID alors qu’elles sont au front depuis le début mais le Conseil Départemental est à l’assaut du Conseil Régional !
- La Maison de l’Enfance attend désespérément la prime COVID alors que les agents ont assuré le service dans les mêmes conditions que le médicosocial mais le Conseil Général vise encore Petit-Paris.
- Les associations gestionnaires du Médicosocial sont progressivement et silencieusement phagocytées par de grosses associations nationales, mais le Conseil Général aspire toujours au Boulevard LACAVE.
- La Soufrière de Saint-Vincent et l’approche de la saison cyclonique nous ramènent à notre réalité volcanique et cyclonique mais certains justifient la baisse des moyens par la seule et unique stratégie vaccinale.
- La Dominique, juste à deux pas de nous, n’a aucun mort de la COVID !
- Les conséquences psychosociales de la longueur de cette gestion feront beaucoup de victimes mais rien n’est fait pour anticiper, peut-être que la vente de psychotropes sera la nouvelle doxa au grand profit de qui ?
- Les réformes antisociales se poursuivent dans un silence assourdissant.
- Les travailleurs de la santé et du médicosocial payent très cher les conséquences de la gestion de la pandémie mais on les culpabilise parce qu’ils s’appliquent le principe de précaution face à la « vaccination salvatrice ».
- Les travailleurs en général seront les premières victimes de cette gestion catastrophique mais les sondages nous enferment dans un pseudo-choix cornélien Macron - Le Pen.
- Une terrible crise économique arrive et fera une masse de victimes incalculables mais les dogmatiques de la rigueur poursuivent leurs sales besognes.
La FSAS-CGTG dénonce et dénoncera toujours les mauvais choix qui nous conduisent droit au mur et rappelle à la population la nécessité des précautions sanitaires en tout lieu… Tout kôd ni dé bout !
Basse-Terre, le 1er Mai 2021