Le gouvernement communiste du Kerala a tiré les leçons de la première vague de covid-19 (2020). Et, à la différence du gouvernement central dirigé par les nationalistes de Narendra Modi, a pris toutes les mesures nécessaires pour anticiper une seconde vague. Alors que l'Inde s'enfonce dans une crise de grande ampleur, le Kerala résiste et vient en aide aux autres états. Les communistes ont fait des choix politiques : Sortir la santé de la marchandisation et planifier l'économie pour faire face aux risques de catastrophe.
Pourtant des leçons auraient pu être tirées de la 1ère vague : Les patients auront besoin d'oxygène dans le cadre de leur traitement, et des mesures sont nécessaires pour créer des usines d'oxygène dans les secteurs public et privé.
Le Kerala, lors de la première vague, en 2020 dépendait des États voisins pour obtenir de l'oxygène médical. Aujourd'hui, il fournit de l'oxygène au Karnataka, à Goa, et au Tamil Nadu. Et il produit beaucoup plus qu'il n'a besoin.
C'est le résultat d'une planification menée par le gouvernement communiste du Left democratic Front. Le Kerala est le seul État du pays à produire suffisamment d'oxygène médical pour résister à toute urgence. Sa capacité de production quotidienne actuelle est de plus de deux cents tonnes et la production peut encore être augmentée si nécessaire.
Le département (ministère) des industries en octobre 2020 a joué un rôle majeur dans l'autosuffisance du Kerala en oxygène. Et cela s'explique par des choix politiques : Sortir la santé de la marchandisation et planifier l'économie pour faire face aux risques de catastrophe.
Le gouvernement communiste du Kerala fourni un soutien à la population par le biais de kits gratuits alimentaires et par d'autres mesures. Il était également préparé à lutter à nouveau contre l'épidémie. Ainsi, malgré la propagation de la maladie, le taux de mortalité le plus bas au Kerala (0,39%).
Tous les traitements liés au Covid-19 sont entièrement gratuits, y compris le vaccin. Même les pays développés sont étonnés de ces progrès. C'était une promesse du ministre en chef, Pinarayi Vijayan.
Pendant ce temps là, le gouvernement nationaliste de Narendra Modi laisse les multinationales décider des prix des vaccins, rejette sur les états la stratégie vaccinale, et abandonne des millions de personnes sans revenus, sans travail, et sans soin.