CGTG MAISON DÉPARTEMENTALE DE L’ENFANCE
Camarades, Collègues, Sympathisants
Malgré les efforts consentis par l’ensemble du personnel, nous constatons que le climat social reste délétère. En effet après une période COVID compliquée et une fin d’année difficile, L’AMBIANCE A LA MDE EST TOUJOURS MOROSE !!
La situation financière de la MDE devient une réponse à toutes les requêtes possibles :
- RENVOI DES CONTRACTUELS SE PASKE PANI LAJAN !
- PAS DE PRIME COVID SE PASKE PANI LAJAN !
- PAS DE PRIME DE SERVICE SE PASKE PANI LAJAN !
- BUDGET REDUIT POUR LES ACTIVITES ET LE BIEN ETRE DES HEBERGES PANI LAJAN
- PAS DE FORMATION DES AGENTS QUI DOIVENT PRENDRE EN CHARGE DES ENFANTS AVEC DES BESOINS SPECIFIQUES… SE PASKE PANI LAJAN !
- PAS DE REGULARISATION DES CAPL SE PASKE PANI LAJAN !
- RESTRUCTURATION DES SERVICES AU DETRIMENT DE LA QUALITE DU SERVICE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL SE PASKE PANI LAJAN !
TOUT BITIN NOU PE MANDE SE PANI LAJAN !!!! Ce discours de la direction tend à rendre toutes velléités illégitimes et à culpabiliser le personnel qui s’interroge sur le devenir de l’institution.
Parallèlement Mme BOREL LINCERTIN annonce un excédent de plus de 80 millions € et déclare publiquement avoir une gestion VERTUEUSE du budget du CONSEIL DEPARTEMENTAL, alors que les TRAVAILLEURS DE LA MDE SONT EN SOUFFRANCE.
La FSAS-CGTG dit STOP !!!!! La situation financière de l’institution est fragile MAIS LE PERSONNEL NE PEUT EN PAYER LE PRIX. Le déficit financier cumulé de l’établissement auquel on doit faire face aujourd’hui, est la résultante d’une politique d’asphyxie financière crée par le service placeur. Ce déficit est mis en avant par le conseil départemental comme argument, pour refuser de nous donner la prime Covid auquel on peut prétendre. Cette justification est inadmissible.
LA FSAS-CGTG a donc décidé de saisir le TRIBUNAL ADMINISTRATIF pour réclamer LA PRIME COVID qui nous est DUE. Les démarches sont en cours.
Concernant la prime de service, nous avons fait preuve de patience et de compréhension, mais aujourd’hui, nous exigeons de la direction de nous fixer une date pour le second versement. TROP C’EST TROP !!
Les situations litigieuses s’accumulent. Nous profitons également pour rappeler à la direction son obligation de la tenue des CAPL car elles concourent à la carrière des agents. Nous réclamons à MR le Directeur de prendre toutes les dispositions nécessaires pour leur mise en place. Comment comprendre que les administrateurs désignés, ne trouvent pas une journée dans leur agenda pour se rendre disponibles et faire fonctionner cette instance indispensable à la carrière des agents. Cela pourrait s’apparenter à du mépris envers le personnel.
De même, au regard des conclusions des RPS, nous déplorons que la communication manque encore de fluidité. Par exemple, nous observons que peu de doléances proposées par les RP et le personnel sont respectées notamment les décisions validées en CTE. Ainsi, certains plannings n’appliquent pas les cycles ou restent incomplets (balance horaire non visible, non-respect des repos consécutifs, absence du temps personnel et de recherches etc.…) Aussi nous rappelons que même si le CTE n’émet qu’un avis, Il DEMEURE UNE INSTANCE NECCESSAIRE AU BON FONCTIONNEMNET DE L’ÉTABLISSEMENT !
Nous notons également que dans le cadre de la mobilité, LE PROTOCOLE VALIDÉ LORS DU 29 MARS 2021 N’EST PAS RESPECTÉ.
La FSAS-CGTG FAVORABLE à la MOBILITÉ, SE DÉSOLIDARISE ET DÉNONCE la stratégie employée actuellement par la direction sur cette question. Nous constatons qu’elle se passe de manière aléatoire et cavalière. De plus, nous remarquons que DANS CERTAINS CAS qu’elle répond à une VOLONTÉ DE CERTAINS CADRES A NE PAS TRAVAILLER AVEC CERTAINS AGENTS, sans tenir compte de leur demande et/ou de leur profil. Cela a pour conséquence STRESS, ANGOISSES, ARRETS DE MALADIE, SAISINE DU CHSCT.
Face à ce constat, la CGTG affirme que si la mobilité s’avère être nécessaire, elle doit s’inscrire dans un projet concerté. Cette mobilité doit profiter tant à l’institution qu’aux professionnels. Elle ne peut être un instrument pour sanctionner l’agent.
LA FSAS-CGTG MET EN GARDE LA DIRECTION SUR LES CONSEQUENCES QUE POURRAIENT ENGENDRER CETTE METHODE !!
LA FSAS-CGTG dénonce aussi la tentation du conseil départemental de revoir à la baisse la capacité d’accueil de l’établissement. La conséquence directe de ce choix sera la suppression de bon nombre de postes. La FSAS-CGTG REAFFIRME QU’ELLE NE CAUTIONNERA PAS CETTE POLITIQUE ET LUTTERA POUR PRESERVER NOS EMPLOIS.
Concernant le droit aux prestations sociales, la FSAS-CGTG a demandé au directeur de se POSTIONNER sur la situation au CGOSH afin que les agents, bénéficient à nouveau de leurs droits de façon pérenne ! Nous sommes en attente de sa réponse
Camarades, Collègues, Sympathisants
LA FSAS-CGTG TOUJOU O KONBA, RETE VEYATIF !!!
Abymes le 4 mai 2021