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Véyatif

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Fédération Santé et Action Sociale (FSAS-CGTG). " Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ". Bertolt BRECHT


Notre camarade Philippe ETONNO nous a quitté !

Publié par FSAS-CGTG sur 27 Août 2021, 16:45pm

Notre camarade Philippe ETONNO, ancien Délégué Syndical CGTG à la Clinique "Les Eaux-Claires", ancien dirigeant Fédéral, ancien dirigeant Confédéral, nous a quitté dans la discrétion comme il a voulu, suite à une longue maladie. Ce jour, nous avons tenu à lui rendre un hommage appuyé lors d'une cérémonie tout aussi discrète aux pompes funèbres Biras. C'est notre camarade Edmonde ROUSSEAU, Déléguée Syndicale CGTG de la Clinique, qui a fait lecture de cet hommage que nous publions in extenso, ici :

HOMMAGE A NOTRE CAMARADE ET COLLÈGUE PIPO !

Très cher Philippe, Notre Pipo,

Toutes ces belles années au service des autres, avec ton franc parlé, ta gentillesse et surtout ton dévouement à la cause de tes collègues, forçaient l’admiration.

Tu étais manipulateur Radio, tu as débuté en 1977 à la Clinique RATON à Saint-Claude, qui est devenue la Clinique Médico-Chirurgicale et qui maintenant est la Clinique les EAUX-CLAIRES.

Tu voulais que le service de radiologie fonctionne bien, tu veillais à la prise en charge des patients, tu vérifiais que les clichés soient bien dans leurs pochettes. Cela s ’appelle l’AMOUR du TRAVAIL

Depuis Saint-Claude tu t’es engagé dans le syndicat, plus précisément à la Fédération Santé de la CGTG, en tant que délégué syndical, puis membre de la fédération et de la confédération. Tes collègues te décrivent comme un camarade accueillant, qui savait repérer les bons éléments, toujours d’un bon conseil, quelquefois un peu dur, mais c’était ton côté sérieux, tu avais ta tête bien sur tes épaules, personne ne peut dire le contraire.

Tu as défendu la cause des plus démunis professionnellement, les décisions que tu prenais étaient motivées par les avantages que le personnel pourrait en tirer : financières, ou conditions de travail avantageuses.

Réunions, tracts, rassemblement, manifestations, tu as tout donné pour nous, souvent décrié par d’autres, mais notre union faisait ta Force. Tu as su nous guider dans tous les moments difficiles rencontrer à chaque changement de direction, et contribué à l’essor de l’établissement. Tu étais sur tous les fronts.

Merci PIPO.

Homme de valeur, collègue, camarade, ami, père et grand-père, tu as eu une grande vie, cependant, cette maladie s’est attaquée à toi, mais vaille que vaille, tu as lutté avec courage et confiance mais en vain. Dans ta pudeur, tu ne voulais pas que nous puissions te voir partir, tu as voulu la discrétion et nous avons respecté ta volonté.

Aujourd’hui la maladie t’a emporté, et nous tacherons de garder que des souvenirs heureux, car le temps n’efface pas les souvenirs, il a juste le pouvoir d’adoucir la peine.

Comme un mur la mort te sépare de nous, nous te disons PIPO que ce voyage que tu commences t’amènes à une plus belle vie de l’autre côté.

GISЀLE et ODILE se rappellent de ta phrase entre chaque patient : « On ti kafé an ti sigarèt » et hop tu repartais au travail avec des mots et des gestes de réconfort.

PHILIPPE - PIPO NOUS T’AVONS AIMER, NOUS T’AIMONS ET T’AIMERONS TOUJOURS.

MERCI PHILIPPE !

 

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