" Kannari ka di chodyè bonda a-y nwè ! ", c'est hélas le triste spectacle politique auquel nous assistons en pleine période électorale où le candidat Macron et toute la clique médiatique et sondagière qui lui tourne autour ont décidé, coute que coute, de nous faire avaler tout et n'importe quoi pour qu'il soit réélu. Sommes-nous assez stupides pour gober l'inconcevable après cinq années de régressions sociales, de balkanisation sociétale, de précarisation généralisée, de violences policières, de totalitarisme sanitaire, de mensonges et de contradictions mais surtout devant le constat que seule la classe possédante tire profit du système ? Malgré l'évidence qui brille sous nos yeux, ils ont le culot de tricher ouvertement en prétendant que leur candidat serait à ... 30% d'intentions de vote ! Un coup d’État serait plus honnête. En fait, la peur est dans leur camp ?
Quand le chaudron dit à la marmite qu'elle a le cul noir, celui qui tient la cuisine a tout intérêt à vérifier sa batterie si il a vraiment faim. Ainsi, le candidat Macron nous présente son programme - excusez du peu - en promettant de faire dans les 5 ans à venir ce qu'il a fait dans les 5 ans qui sont passés, au moins somme-nous avertis ! Mais qu'a-t-il fait depuis cinq années, voire plus en comptant sa présence au gouvernement Hollande, qui devrait nous séduire au point d'être masochistes ou complètement à l'ouest ?
Si il y a un candidat antisocial et anti-travailleur c'est bien lui mais ceux de Droite (y compris quand ils se font passer pour des gens de gauche) et d'extrême-droite sont du même acabit : soumis aux puissances financières et avides de pouvoir. Cette soumission et cette avidité sont à l'œuvre à chaque élection et le vieux et faux dilemme "Macron ou Le Pen" n'est qu'un leurre anti-démocratique pour angoisser l'électorat jusqu'au vote irrationnel. Peu importe Macron ou Le Pen, il y aura un seul et unique gagnant : La classe possédante.
Comment pourrait-il régler les graves problèmes de ceux-là même qu'il a plongé dans ces problèmes depuis les ordonnances Macron (Gouvernement Hollande) jusqu'à l'obligation vaccinale en passant par la loi travail, la loi ma santé 2022 et autres réformes néolibérales et antisociales ? Comment pourrait-il combattre un virus en licenciant des IDE et des médecins au nom d'une cochonnerie génique efficace seulement pour le porte-monnaie d'immenses laboratoires qui sommes-toutes financent sa campagne ?
Comment Macron peut-il prendre l'habit de chef de guerre tout en tremblant au seul nom de Poutine ou en partant du Mali la queue entre les jambes ? Il a été, tout comme Sarkozy et Hollande, ridiculisé par le Président Russe mais les médias veulent nous faire croire qu'il profite d'une aura internationale avec la crise Ukrainienne. Il a estropié, éborgné, méprisé son peuple au point qu'il ne peut même pas sortir dans la rue sans prendre à minima un crachat mais les médias claironnent sa "popularité".
Quand un candidat fuit le débat public cela signifie qu'il n'est pas à la hauteur des désormais enjeux politiques et sociaux des années à venir. Une construction médiatique ne suffira pas à effacer les causes de la souffrance du peuple et des travailleurs. Et ces derniers ne se trompent pas en tournant le dos à la médiocrité politique affichée par ce genre de candidats sans partis et prétendument sans idéologie mais qui se retrouvent toujours contre l'intérêt général.
Dictateur, potentat, paranoïaque, schizophrène, "petite quèquète"... Que n'avons pas entendu pour qualifier le Président Russe tout simplement parce qu'il a mis un terme aux crapahutages impérialistes de ces petits enfants mal-éduqués et dans la toute-puissance que sont les occidentaux. La peur les gagne car la blessure narcissique est trop dure à supporter mais ils voudraient faire de l'Ukraine une aubaine pour faire oublier leur méchanceté envers le peuple et les travailleurs.
Leur dernière escroquerie sanitaire est de présenter le "Novavax" comme étant destiné aux réticents à l'ARNm sans avertir de l'obligation d'une troisième dose à base... d'ARNm. Si tout ce que nous font vivre ces géreurs d'habitation, insignifiants mais farouchement jaloux de vrais Hommes d'Etat comme Poutine qui a relevé son pays en deux décennies, ne suffisent pas à nous convaincre de la nécessité du changement... Alors s'en est fini de notre humanité.
Mais la FSAS-CGTG refuse de baisser les bras et appelle les travailleurs et le peuple à choisir leur camp en écartant l'abstention et en se mobilisant pour une société de progrès social et humain. Les candidats Macron, Pecresse, Hidalgo, Zemmour, Jadot, Le Pen, Lasalle et Dupont-Aignan ne sont pas dans notre camp... Soyons cohérents, ne choisissons pas parmi ceux qui ont détruit, qui détruisent ou qui continueront à détruire nos Droits sociaux et vitaux !
La FSAS-CGTG :
- Condamne fermement la volonté farouche du gouvernement d’imposer aux soignants, aux intervenants du médicosocial, du social et des services à la personne, aux enfants puis à toute la population, une stratégie dite « vaccinale » à répétition qui ne règle en rien cette pandémie mais jette le discrédit sur la science et remplie les poches des fabricants.
- Dénonce fermement le passe vaccinal destiné à asservir les citoyens et non à juguler la COVID.
- Dénonce et combat toutes les tentatives de division de la population sur le fondement sanitaire.
- Exige de l’Etat une posture responsable par sa participation à la table de négociation.
- Exige une dérogation à l’application de la loi du 05 Août 2021. Ce qui fût possible pour le Chlordecone doit l’être pour la COVID.
- Exige la réintégration de tous les professionnels suspendus, salariés- agents et libéraux.
- Récuse toute tentative de licencier-écarter les suspendus sur la base de l’abandon de poste, issue trouvée par les autorités après la suppression du licenciement par le sénat, alors qu’ils ont été mis en situation de non-travail en total irrespect du contrat de travail.
- Exige l’arrêt des réformes et de la T2A, sources premières des difficultés hospitalières.
- Exige le respect de la liberté de prescrire des médecins, meilleur porte de sortie.
- Exige des moyens pour soigner et accompagner en toute sécurité.
- Exige des traitements efficaces, moins couteux et expérimentalement vérifiés dans d’autres pays. Des repositionnements de molécules sont avérés mais, jusqu’à ce jour, le déni des autorités est manifeste.
- Exige l’autorisation de vaccins conventionnels plus efficaces et moins chers, l’expérience Cubaine étant l’une des meilleures pistes.
- Exige la formation de jeunes professionnels dans la santé, le médico-social, les services à la personne… afin de combler le manque de personnels.
- Exige un véritable plan de réorganisation sanitaire, gérontologique et médico-sociale sur le fondement des réalités archipélagiques, sismiques, volcaniques et cycloniques de la Guadeloupe.
- Appelle tous les professionnels du sanitaire, du médicosocial, du social, des services à la personne et la population, à continuer la mobilisation contre la loi du 05 Août 2021. « Vaccinés » ou non, le principe du danger implicite de cette loi demeure toujours pour la société entière.
Basse-Terre, le 17 Mars 2022