Ce vendredi 04 Mars 2022, sise Baie-Mahault, la Fédération de la Santé et de l'Action Sociale (FSAS) de la Confédération Générale du Travail en Guadeloupe (CGTG), s'est réunie en Conseil Fédéral - instance annuelle et décisionnelle entre deux Congrès fédéraux selon l'article 8 de ses statuts. Les dirigeants, cadres syndicaux et mandatés présents, ont voté la résolution suivante :
Considérant que depuis quatre décennies, soit depuis les années 1980, les politiques publiques sont détruites par l'idéologie dite "néolibérale", la santé publique et l'action sociale étant les services publics les plus attaqués pour faire place à l'intervention du privé par une machandisation forcée.
Considérant les effets néfastes et dévastateurs de ces options politiques qui se sont manifestées de par le refus des autorités à gérer la pandémie, dès les premiers jours, comme une pandémie est gérée depuis toujours.
Considérant l'engagement total des professionnels de la santé et du social face à la COVID-19 dès les premiers jours de la pandémie.
Considérant les courriers divers d'interpellations de la FSAS-CGTG aux autorités politiques et sanitaires, réclamant les moyens nécessaires pour faire face à la COVID-19, mais restés sans réponses.
Considérant les incohérences dans les décisions, les nombreux mensonges et les injonctions contradictoires de ces autorités.
Considérant les réformes forcées, depuis les années 1990, les dernières réformes du code du travail, celle des retraites en cours les tous les textes antisociaux sortis durant la dite "période d'urgence sanitaire" conduisant à l'enrichissement des grosses entreprises, à la mort certaine des petites structures économiques et à la paupérisation des travailleurs.
Considérant l'attitude autoritaire du Gouvernement pour faire passer ses décisions, singulièrement dans ses choix thérapeutiques, qui ont couté très chers à la société financièrement et humainement.
Considérant le financement, à raison de plus de plusieurs Milliards, d'une stratégie vaccinale très controversée mondialement et, désormais, écartée par tous les pays qui y ont largement cru.
Considérant le mensonge caractérisé du discours officiel prétendant, depuis des années, l'absence de ressources pour donner les moyens nécessaires pour la santé et l'action sociale publiques alors que des milliards ont été trouvés pour enrichir de grandes entreprises multinationales qui, pourtant, ont fourni une réponse thérapeutique inefficiente.
Considérant la mise à l'écart des stratégies thérapeutiques éprouvées, efficaces et pas chères (Hydroxichlorochine, azythromicine, zinc, vitamine C, vitamine D...), pour une autre inefficace et couteuse (REMDESIVIR) et une stratégie "vaccinale" avec un "vaccin" désormais reconnu comme simple traitement par le responsable même de la "vaccination covid" en France.
Considérant la corruption et la prévarication qui ont émergé depuis trois décennies grâce au système néolibéral, jetant le discrédit sur l'Etat, la haute fonction publique et la science.
Considérant que nul ne peut présager des conséquences à moyen et long termes de l’essai clinique à base d'ARN messager sur celles et ceux qui ont reçu l'injection.
Considérant l'échec total de la gestion sanitaire de cette crise au profit d'une entourloupe financière internationale.
Considérant les conséquences désastreuses, déjà présentes et à venir, des choix sanitaires et politiques sur la santé, la santé mentale, la société, le lien social, l'économie, l'endettement et les finances de la Sécurité Sociale.
Considérant l'entêtement des autorités politiques à continuer à détruire les lits d'hôpitaux et à transformer les prises en charge sociale et médicosociale alors que la pandémie a démontré l'absolue nécessité de ces infrastructures.
Considérant le caractère archipélagique et à risques multiple de la Guadeloupe.
Considérant l'application irresponsable de la loi du 05 Août 2021, du "passe sanitaire" puis du "passe vaccinal" en Guadeloupe et la mise à l'écart de milliers de travailleurs du social, du médicosocial et du sanitaire, sans compter la souffrance sous la contrainte de l'injection de milliers d'autres.
Considérant les orientations politiques ultralibérales de l'Union Européenne et des gouvernements successifs de la France, singulièrement depuis le Gouvernement Sarkozy (2007).
Considérant l'inertie totale des responsables politiques et des intellectuels Guadeloupéens face aux grands dangers liberticides générés par la gestion de la pandémie, les lois d'urgence sanitaire dont celle sur le passe vaccinal.
Considérant l'influence discrète mais prégnante de la théorie transhumaniste, théorie anti-scientifique et dangereuse pour l'avenir de l'humanité, dans les décisions et orientations sanitaires depuis deux années.
Considérant la réussite sanitaire d'autres pays qui ont fait mieux et moins couteux en traitant et choisissant une politique vaccinale basée sur le volontariat et des technologies connues et éprouvées.
La FSAS-CGTG, par cette présente résolution fédérale :
Prend acte de l'échec patent de la politique néolibérale sur la pandémie, partout dans le monde.
Prend acte de la réussite de tous les systèmes politiques où l'Etat est prégnant, responsable et insoumis aux pouvoirs du patronat et de la finance internationale.
Appelle ses militants, les travailleurs de la santé et du social et tous les travailleurs en général, la jeunesse, les retraités, les chômeurs et la population en général à refuser de tomber dans le piège des clivages "provax contre antivax" et "vaccinés contre non-vaccinés" qui sont une construction intellectuelle et médiatique du gouvernement selon l'adage "diviser pour mieux régner".
Appelle ses militants, les travailleurs de la santé et du social et tous les travailleurs en général, la jeunesse, les retraités, les chômeurs et la population en général à la mobilisation citoyenne et syndicale pour mettre un terme aux orientations politiques antidémocratiques et antisociales.
Condamne fermement la volonté farouche du gouvernement d’imposer aux soignants, aux intervenants du médicosocial, du social et des services à la personne, aux enfants puis à toute la population, une stratégie dite « vaccinale » à répétition qui ne règle en rien cette pandémie mais jette le discrédit sur la science et remplie les poches des fabricants.
Dénonce fermement le passe vaccinal destiné à asservir les citoyens et non à juguler la COVID.
Dénonce et combat toutes les tentatives de division de la population sur le fondement sanitaire.
Exige de l’Etat et des responsables politiques une posture responsable de par leur participation à la table de négociation avec le collectif des organisations en lutte.
Exige une dérogation à l’application de la loi du 05 Août 2021. Ce qui fût possible pour le Chlordecone doit l’être pour la COVID.
Exige la réintégration de tous les professionnels suspendus, salariés- agents et libéraux et le paiement des jours de grèves.
Exige le respect de la liberté de prescrire des médecins.
Récuse toute tentative de licencier-écarter les suspendus sur la base de l’abandon de poste, issue trouvée par les autorités après la suppression du licenciement par le sénat, alors qu’ils ont été mis en situation de non-travail en total irrespect du contrat de travail.
Exige l’arrêt des réformes, de la T2A et des CPOM, sources premières des difficultés hospitalières et institutionnelles.
Exige des moyens humains - matériels et financiers pour soigner et accompagner en toute sécurité.
Exige que la lumière soit faite sur tous les morts de la covid, singulièrement aux mois d’Août et de Septembre 2021 en Guadeloupe.
Exige des traitements efficaces, moins couteux et expérimentalement vérifiés dans d’autres pays. Des repositionnements de molécules sont avérés mais, jusqu’à ce jour, le déni des autorités est manifeste.
Exige l’autorisation de vaccins conventionnels plus efficaces et moins chers, l’expérience Cubaine étant l’une des meilleures pistes.
Exige la formation de jeunes professionnels dans la santé, le médico-social, les services à la personne… afin de combler le manque de personnels.
Exige un véritable plan de réorganisation sanitaire, gérontologique et médico-sociale sur le fondement des réalités archipélagiques, sismiques, volcaniques et cycloniques de la Guadeloupe.
Dénonce les effets voulus sur l’inflation de l’endettement public et le « nouveau trou de la sécurité sociale » qui suivront.
Rappelle que d’autres épidémies virales et saisonnières (zika, Dengue, grippe…) et pathologies chroniques existent et ne doivent pas être occultées.
Appelle tous les professionnels du sanitaire, du médicosocial, du social, des services à la personne et la population, à continuer la mobilisation contre la loi du 05 Août 2021. « Vaccinés » ou non, le principe du danger implicite de cette loi demeure toujours pour la société entière.
Appelle à toutes les initiatives syndicales et citoyennes en réinvestissant le champ politique de la conscience de classe et de la lutte de classe pour contrebalancer la situation.
Appelle à une mobilisation intellectuelle et politique, aux côtés de la mobilisation populaire et sociale, contre la corruption et la tyrannie qui se met en place sous couvert de gestion sanitaire.
Rappelle la conclusion de sa Déclaration Fédérale du 28 Février 2019 (sur les élections Municipales), juste avant le confinement, qui demeure plus que d'actualité face aux élections à venir :
" Les candidats du camp des travailleurs et du progrès social ne se cachent pas derrière le vocabulaire mielleux mais trompeur du genre : Gouvernance, Management, Bonne gestion, Entreprenariat, collaborateur...
Les candidats du camp des travailleurs et du progrès social sont divers et combattent les politiques qui détruisent le tissu humain et social. Ils combattent la régression sociale et l'injustice.
Les candidats du camp des travailleurs et du progrès social sont ceux qui veulent d'un autre monde en commençant par le niveau local..."
Encore une fois, soyons clairs et cohérents avec nous-mêmes et faisons ce choix nécessaire d'une société juste et solidaire dans l'intérêt général, l'intérêt de nos enfants, l'intérêt du Pays Guadeloupe, voire même l'intérêt de l'humanité.
En conséquence de quoi,
la FSAS-CGTG appelle chacun à utiliser son Droit de vote pour avoir une politique de défense de la classe laborieuse et du peuple.
UTILISONS NOTRE DROIT DE VOTE POUR AVOIR LES ELUS QUE NOUS MERITONS !