Depuis des décennies, la FSAS dénonce les difficultés rencontrées par les soignants et les accompagnants sociaux pour mener à bien leurs missions respectives. Des années que nous n'avons de cesse de dire que le pire vient derrière et que nous ne sommes pas préparés pour l'affronter. Les autorités politiques et sanitaires n'ont eu pour seules réponses que le "coût" et la "rigueur" jusqu'à ce que le commencement du pire arrive par la porte d'une pandémie. La FSAS a déjà alerté sur le manque structurel et organisationnel face à tous les risques que la Guadeloupe connait, mais visiblement il suffit d'un numéro vert et d'une réorganisation pressurisée des services des hôpitaux suivie d'un communiqué de presse alambiqué pour faire semblant. Comme d'autres sujets par le passé, l'Ukraine semblait rapporter bien plus pour avoir une majorité absolue et continuer à servir les intérêts de la finance au lieu du peuple... Malheureusement pour ces infectes calculateurs, il vas falloir gérer les erreurs covidiennes sans majorité !
Au temps pour les suspendus d'avoir fait découvrir, bien malgré eux, le pot-aux-roses qui se manigançait dans la gestion complètement débile de la pandémie de COVID. Mais ils ne s'excuseront pas d'avoir eu raison de refuser tout et n'importe quoi puisque, petit à petit, les faits démontrent que nous aurions dû bénéficier d'une autre gestion pandémique sans les dégâts collatéraux que nous connaissons aujourd'hui.
Nous venons d'entendre dire que Jean-François DELFRAISSY - Monsieur Vaccin ARNm - et Martin HIRCH - L'aristocrate de la santé publique - quittent le navire qui prends l'eau de partout. Nous laisserons DELFRAISSY en paix - pour l'heure - non sans avoir rappelé qu'il a au moins fini par reconnaitre qu'il ne fallait plus parler de vaccin mais de traitement... Ouf ! Mais nous ne pourrions ne pas dire un mot sur l'inénarrable Monsieur HIRCH qui s'était octroyé le droit d'enjoindre COTELLON à se jeter dans la Seine et qui, pourtant, mets les voiles face à la canicule et pour cause !
Un camarade de la CGT résume bien le personnage par " Après avoir, avec détermination et méthode, en somme avec zèle, fermé des milliers de lits, déstructuré l'ensemble hospitalier le plus efficace et le moins cher du monde, supprimé de gré ou de force des milliers de postes soignants et non soignants, brisé des dizaines d'hommes et de femmes qui faisaient leur métier avec passion et dévouement, abandonné les patients au privé lucratif, ce Monsieur essaie de faire porter la responsabilité de ces actes sur d'autres. Certes, il n'est ni un des ministres de la santé qui se sont succédé depuis 10 ans, ni un des députés qui ont voté les lois autoritaires de cette dernière décennie. Mais il est un des homme de cette techno finance, fière de sa toute-puissance parce qu’il est avec d'autre le co-penseur et le co-organisateur du désastre qu'il fuit aujourd'hui. Des petits Hirch, il y en a dans tous les établissements partout en France...", ceux qui croient encore que se battre contre un homme suffit à combattre un système devrait revoir leur copie.
Comme la FSAS l'avait vu venir et comme partout en France, de grandes difficultés commencent à pointer leur nez sur le terrain en se rajoutant aux difficultés qui existaient déjà depuis le passage de l'ouragan néolibéral initié par SARKOZY, poursuivi par HOLLANDE et MACRON et soutenu par nos politiques sans jamais broncher malgré nos interpellations. Après les résultats des dernières législatives, beaucoup paniquent car ils ont bien compris que la population sait désormais jouer avec sa carte "Urnes". La FSAS a bien compris la puissance de l'urne d'où son refus de l'abstention et son appel à voter pour renverser ce Gouvernement !
La situation est tellement critique que le C.H.U.G., hôpital supposé être la tête pensante et dirigeante du fameux G.H.T., souffre de départs divers et variés de médecins et de soignants - "vaccinés" de la première heure - qui n'en peuvent plus et se dirigent vers... le privé ou le changement. Les urgences font genre de réorganiser ses horaires mais nul n'est assez bête pour y croire, les vers sont dans les fruits et la récolte sera mauvaise dès la fin du mois de Juin.
La situation de Saint-Martin est encore plus grave, le Centre Hospitalier est sous tension et se fend d'un communiqué de presse cache-misère pour justifier les difficultés de fonctionnement de son tout nouveau Hôpital de Jour - Oncologie... Quelques temps après avoir communiqué sur la création de ce service avec la bénédiction de Dame DENUX désormais ailleurs. Pendant qu'une quarantaine d'agents sont interdits de travailler pour avoir refusé de croire en la religion de l'ARNm, la Direction tente désespérément de faire venir d'ailleurs des professionnels prétendument "vaccinés"... C'est à croire que le chaos est leur spécialité !
Toutes les structures sanitaires et médicosociales, tous les services sont rongés par la vermine des réformes néolibérales et les conséquences de la gestion ignoble de la pandémie qui nous conduisent droit vers le mur. Cette gestion de la pandémie a mis à nu la véritable orientation de nos dirigeants qui ont fait le choix délibéré d'endetter le pays et les générations à venir en favorisant un produit inconnu, cher et inefficace en dépit des litanies médiatiques pour sauver la face. On sait, désormais, que tous les pays qui ont usé de ce produit à plus de 80 % sont les mêmes qui subissent un éternel retour du virus qui est bien parti pour utiliser toutes les lettres de l'alphabet Grecque...
C'est dur de reconnaitre ses erreurs mais il vas falloir, tôt ou tard, venir s'expliquer à la barre peu importe le niveau de responsabilité de tous ceux qui ont soutenu cette escroquerie pseudo-scientifique. Les faits étant têtus, et il fallait s'y attendre, certains politiques ont fini par réaliser qu'il fallait prendre le taureau par les cornes mais d'autres continuent dans leur sectarisme irrationnel. Ainsi, une sénatrice a courageusement déposé - le 16 juin dernier - une proposition de loi visant à abroger l'obligation vaccinale mais n'a reçu l'aval que de 16 autres sénateurs dont la sénatrice de Saint-Martin.... sur 348, c'est dire l'immensité de la corruption dans cette affaire.
Cependant, la FSAS ne peut que se féliciter du retour, même timide, du bon sens et interpelle les quatre nouveaux députés de la Guadeloupe - avec d'autres sur le plan national - afin qu'ils se saisissent de la question de cette abrogation, unique solution à court terme pour sortir la santé et l'action sociale publiques de la géhenne sanitaire et sociale quoiqu'en disent les jusqu'au-boutistes de l'ARNm et... de la finance. Après cette étape, il doit s'agir de reconstruire ce que ces malfaisants de la finance ont méthodiquement détruit et ce, sous peine d'aboutir à une catastrophe humaine, sanitaire et sociale incommensurable sous peu !
Voilà pourquoi, la FSAS revendique une autre orientation sanitaire pour l'Archipel qui passe par :
- L’arrêt de l'obligation vaccinale et la réintégration du personnel suspendu (Public, privé et libéral).
- La formation de jeunes aux métiers sanitaires en soulignant les spécialités manquantes.
- La remise en question de toutes les réformes appliquées depuis le Gouvernement Sarkozy.
- L'abolition des A.R.S. au profit d'une véritable Direction Territoriale de la santé et du médicosocial.
- L'arrêt immédiat de la T2A et la révision à la hausse du coefficient correcteur.
- L'abandon du G.H.T. au profit d'une réorganisation coopérative hospitalière et non centralisatrice.
- La redéfinition de l'action sanitaire en subdivisant le territoire pour rapprocher le soin de la population.
- La sanctuarisation le nord-ouest de la Basse-Terre et ses hôpitaux (C.H.L.D.B. et C.H.M.S.) - de par sa stabilité géologique - comme repli sanitaire en cas de grande crise tellurique.
- Le renforcement des hôpitaux de Saint-Martin et de Marie-Galante, si la télémédecine est une avancée elle ne peut être considérée comme la panacée sur des iles à risques majeurs.
- Le renforcement de la psychiatrie et de ces structures extrahospitalières.
- La mise en place d'un véritable secteur gériatrique et gérontologique autour de Palais-Royal.
- L'articulation plus efficiente entre le sanitaire et le médicosocial.
- Une véritable réparation du scandale de la chlordécone.
- Le maintien et le renforcement des C.H.S.C.T., véritable contre-pouvoir du personnel soignant au profit des soignés.
LA FSAS REAFFIRME L'IMPERIEUSE NESSECITE D'ABROGER L'OBLIGATION VACCINALE !
Basse-Terre, le 21 Juin 2022 !