Donnant suite à son 10ème Congrès des 30 et 31 Mars 2023, et en application de son document d’orientation voté lors de ce congrès, la FSAS-CGTG prend le parti d’analyser la situation politique, sociale et économique sur les plans international, Européen et local pour en tirer les conclusions qui s’imposent à la compréhension des évènements dans une perspective de luttes syndicales selon ce qui suit :
Sur le plan International.
De manière générale,
A force d’organiser des coups d’états, de positionner des gouvernements fantoches et à leurs bottes, les dirigeants occidentaux pensaient avoir définitivement le dessus sur le monde entier. Depuis cinq siècles, l’Europe puis l’occident capitaliste en général, dominent le monde et tous les moyens sont bons. La question des valeurs qui motivent cette domination évolue en fonction des époques : tout a commencé par le christianisme, puis les Droits de l’Homme en passant par la civilisation et maintenant la science, ou plutôt le scientisme c’est-à-dire l’usage idéologique de la science.
Cet usage idéologique de valeurs se voulant positives est donc récurrent dans l’histoire. C’est au nom du Christ que l’on a instauré l’esclavage des Africains. C’est au nom de la civilisation que même Victor HUGO a justifié l’impérialisme et le colonialisme. C’est au nom de la science que des individus mesureurs de cranes ont déclaré la supériorité de la race blanche. C’est au nom des Droits de l’Homme et de la Démocratie que l’on a envahi la Libye, l’Irak et la Syrie mais pour mieux voler les richesses de leurs sous-sols respectifs… Et c’est encore au nom de la science qu’on a divisé des citoyens en pro et anti « vax » pour imposer un marché « vaccinal » de plus de 100 Milliards de Dollar par an.
Sur la situation entre la Russie et l’Ukraine,
Les va-t’en-guerre d’aujourd’hui étaient étrangement absents en 2014 pour dénoncer le massacre des militants syndicaux, des militants communistes et le bombardement de la population Russophone après le coup d’État en Ukraine. Un coup d’État fomenté par la C.I.A. contre un Président démocratiquement élu mais trop « proche » de Moscou.
Il est tout à fait possible que l’O.T.A.N. ait installé des laboratoires de recherches et d’expérimentations sur des micro-organismes, sur le sol même de l’Ukraine et à la porte de la Russie, ce qui pourrait constituer une véritable menace pour cette dernière mais aussi pour le monde entier. Mais cette information demeure une contre-vérité (Fake-news pour employer un anglicisme courant) parce qu’elle est affirmée par la Russie… Devant l’ONU. Il est vrai que les « anges » Américains étaient plus convaincants en présentant une fiole vide pour justifier de leur invasion en Irak.
Quoiqu’il en soit, ce que la Russie qualifie d’opération spéciale, c’est-à-dire d’imposer une zone tampon à ses frontières ouest contre les troupes de l’O.T.A.N. qui s’en approche sous tous les prétextes, est en train de réussir malgré le déni médiatique, l’exutoire du « néo-colonialisme Russe » et les milliards de dollars dépensés à fonds perdus.
Ceux qui pensaient détruire l’économie Russe sont bec coi devant la puissance de frappe stratégique mise en place par la Russie et la Chine, notamment par l’élargissement des B.R.I.C.S. qui contrôlent désormais 80% de la production du pétrole mondial. Constater ces faits ne fait pas de nous des prochinois ou des poutinistes mais des pragmatiques face à un monde qui évolue vers la multipolarité à rebours du mondialisme centralisé à Washington.
Sur la situation en Afrique,
La secousse tectonique des B.R.I.C.S. (Organisation Internationale de cinq Pays : Brésil – Russie –Inde – Chine et Afrique du sud) semble bien permettre une lente émancipation de plusieurs pays Africains des pièges divers et variés de l’Occident – dont le Franc C.F.A. – et ceci, par l’engagement politique d’une nouvelle génération qui ne se laisse plus faire.
Que ce soit en passant par les élections – et le cas du Sénégal est emblématique de la difficulté de cette voie – ou par le biais de coups d’Etat militaire, la jeunesse et la population Africaine exprime clairement son ras-le-bol des pseudos indépendances hérités de la France-Afrique ou du Commonwealth. Le Continent Africain se positionne pour prendre sa vraie place de pays aux sous-sols très riches en tout, avec une jeunesse croissante et formée.
C’est dans cette perspective politique qu’il faut analyser la situation au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Certains pensent que ce serait simplement un changement de colonialisme en passant des mains occidentales aux mains chinoises et Russes, mais c’est très mal comprendre les évènements en cours et faire montre de réductionnisme. Ce n’est pas un hasard que la tenue du 15ème sommet des B;R;I;C;S;, qui vient de se terminer à Johannesburg – Afrique du Sud, ait décidé d’intégrer deux nouveaux pays Africains et laisser d’autres sur liste d’attente.
Sur la suite de la pandémie COVID,
L’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), comme toutes les institutions internationales, a fait la démonstration de sa dépendance financière à des mécènes privés qui ont instauré une corruption généralisée qui ne peut garantir l’impartialité des choix faits et des décisions prises. Aussi, le dernier accord prétendument sur la prévention des pandémies constitue un danger pernicieux pour l’indépendance des peuples du monde.
Force est de constater, malgré tout, que les actions en justice et les débats scientifiques sont plus ardents dans les pays Anglo-Saxons. En l’occurrence, des études scientifiques et des décisions de justices émergent progressivement et remettent en question les certitudes dangereuses qui ont motivé la gestion sanitaire que nous avons connue. Ainsi, ce que craignaient beaucoup de scientifiques dissidents de la doxa officielle, des conséquences graves commencent à apparaitre suite aux injections à base d’ARNm. Mais en France c’est l’Omerta totale voire même un nouveau plan d’obligation vaccinale prévu à la mi-Octobre 2023 envers et contre tout (ou tous ?).
Sur le catastrophisme climatique,
Sous l’égide d’un groupe qualifié d’experts – le G.I.E.C. qui n’est rien d’autre qu’une structure administrative supra nationale comprenant peu de scientifiques sinon pour servir de caution – nous faisons face à une attaque sans précédent, tout comme lors de la gestion pandémique, contre la raison et les connaissances scientifiques sur l’évolution du climat.
S’il existe bien un réchauffement, il n’est aucunement du fait de l’activité humaine – voire du pet des vaches – mais simplement des évènements cycliques naturels qui nous font passer de périodes glaciaires à périodes « chaudes » avec les conséquences climatiques et géologiques qui s’imposent. Pour mémoire géologique, il fut un temps où la Grande-Terre, la Basse-Terre, Marie-Galante et les Saintes constituaient une seule et unique terre. Cette thèse catastrophiste du « réchauffement climatique » est déjà contestée par d’éminents scientifiques, dont un prix Nobel.
Sur le plan Européen.
Le système médiatique est si corrompu et soumis aux puissances financières que les informations sont partout retranscrites mots pour mots, avec les mêmes images, malgré la grande quantité de presses. Ce qui prouve que la quantité n’est pas la diversité et qu’il n’y a qu’une seule et unique source - destinée à formater et non à informer - que sont les officines idéologiques et militaires du système néolibéral.
Après l’échec patent des vérificateurs de faits (Fact-checkers pour employer un anglicisme récurent), au regard du doute progressif s’installant dans les esprits martyrisés durant trois années, on tente de passer par la théorie du biais cognitif pour discréditer toute pensée qui n’entre pas dans le moule uniformiste…
Une inflation galopante à une vitesse vertigineuse, conséquence directe des orientations politiques ineptes contre la Russie, et non de la dite « guerre en Ukraine ». Il faut comprendre que la France s’est autoproclamée grande puissance capable de mettre à genoux la Russie, le problème est que cette dernière s’était préparée et s’est alliée – au sein des B.R.I.C.S. et autres. Pas de gaz Russe, pas d’Uranium Africain, pas de pétrole Iranien… ça fait beaucoup pour une économie hyper dépendante à ces trois matières premières !
Sur le plan Local.
La pollution à la chlordécone et ses conséquences pathologiques graves est traitée avec une légèreté indigne d’une responsabilité politique qui se respecte. Il n’y a que des annonces et une publicité sur des actions loin d’être des réponses adaptées, si ce n’est pour dire que l’État agit.
Les échouements récurrents de sargasses et leurs conséquences, tout aussi graves pour la population, font l’objet du même traitement lascif alors même que cela relève de la responsabilité de l’État qui vient d’être condamné par des tribunaux pour le même type de problème en Bretagne.
L’épidémie de COVID a fait l’objet d’une gestion catastrophique en vies humaines et, tout cela, au nom de l’imposition autoritaire d’une technologie ARNm pour tous qui n’a toujours pas donné une once d’espoir scientifique. En dépit du retour à la normale de la grande majorité du monde, les gros labos semblent ne pas apprécier le pessimisme ambiant quant à l’efficacité des potions à base d’ARNm. L’apparition miraculeuse d’un certain « sous-variant » nommé ERIS tombe à point nommé pour les affaires. Le coup devait avoir été calculé quand on se souvient de la réticence à abroger la loi du 05 Août 2021.
La Dengue serait en augmentation, alors même que les gros laboratoires déclarent avoir une injection ARNm contre cette maladie qui peut parfaitement faire l’objet d’une politique préventive par l’éducation de la population… Comme c’était le cas il y a encore quelques années.
La prise en charge hospitalière de l’archipel fonctionne selon un schéma continental depuis tantôt, aucune mesure spécifique n’est prévue pour faire face aux réalités insulaires, géologiques, météorologiques et épidémiques… Le Groupement Hospitalier de Territoire (G.H.T.), autour du futur C.H.U.G. de Perrin, est un outil de gestion capitalistique de la santé qui s’effondrera sur lui-même au regard de la non-prise en compte du factuel Guadeloupéen.
La politique de la peur continue et ce serait la température chaude de la mer qui serait la preuve du «réchauffement climatique» et d’ouragans «de plus en plus violents», alors que nous sommes dans une zone et une période qui font de nous le passage obligé de ces phénomènes qui sont naturellement violents. Par ailleurs, le modèle qui défend la thèse catastrophiste est le même qui prévoie la submersion presque totale dans la zone de Cap’Exellence, or tous les grands investissements publics et privés sont dans cette zone… Curieuse façon de prévenir !
La dernière grève à Air-Antilles nous a démontré comment il est facile dans ce pays, pour des «investisseurs», de se débarrasser d’un bébé encombrant sans avoir à répondre de leurs propres turpitudes… Moralement et judiciairement !
La Guadeloupe subit la même récession économique que l’Europe, à laquelle elle est reliée, cela étant la résultante de choix politiques et idéologiques absurdes. Le plus bel exemple étant le prix du carburant fixé sur le prix Européen alors que le brut est produit à quelques encablures.
La prétendue « Décentralisation » est un leurre au regard de la recentralisation technologique, en Europe voire ailleurs, de tous éléments clefs de l’économie : Monnaies, finances, assurances, données personnelles diverses et variées…
La société Guadeloupéenne, comme toutes les sociétés sous influence néolibérale, se délite et se déshumanise sous les contrecoups de nos difficultés intellectuelles et factuelles à répondre judicieusement et courageusement aux attaques antisociales et anti-sociétales du néolibéralisme (nouvelle dénomination du capitalisme), renforcé par des néo-moralismes tout aussi fous et dangereux : le transhumanisme, le wokisme, le réchauffisme climatique, l’animalisme… De nouvelles lubies qui n’ont pour seul but que la tétanie de la nouvelle génération en lui faisant miroiter des causes « justes » mais contrôlées par l’adversaire. Ces fantaisies influent la population et les travailleurs, rend grégaire et irrationnel sur le fondement d’une angoisse collective véhiculée quotidiennement par voies médiatiques.
L’incapacité politique locale est notable face à ces contraintes idéologiques. Nous n’avons plus de femmes et d’hommes politiques en mesure de dénoncer clairement, de combattre franchement les effets nocifs des orientations politiques du gouvernement Français et de l’idéologie néolibérale si ce n’est pour substituer le mot « Hexagone » au mot « Métropole »… Symptôme de la tétanie politique ambiante et de la mollesse intellectuelle.
En conclusion :
Les « polyphobes », qui ont peur de mourir à la moindre manifestation naturelle auront beau nous traiter de conspirationnistes ou de climato-sceptiques, faute d’arguments politiques et scientifiques, niant leurs erreurs et soumissions à des raisonnements absurdes et manipulés par le néolibéralisme, les faits sont têtus.
Non ! Nous ne vivons pas « une crise » mais ce sont les idéologues du néolibéralisme qui organisent, depuis des décennies, des crises de toutes sortes et manipulent l’opinion publique en divisant la population et les travailleurs par des moyens d’ingénieries sociales et la corruption généralisée à seules fins de maintenir leur système selon une planification bien établie.
Loin de nous de faire de l’angélisme quant aux bouleversements internationaux générés par l’avancée des B.R.I.C.S., mais le pragmatisme socio-politique nous conduit à affirmer que les rapports de force géopolitiques changent et auront des conséquences sur l’avenir et les luttes… y compris en Guadeloupe – COVID ou non, réchauffement ou non !
En conséquence de quoi, et tout comme en Décembre 2020 lorsqu’elle avait vu venir la tyrannie sanitaire, la FSAS-CGTG réaffirme que les libertés publiques sont plus qu’en danger. A chaque fois que nous avons peur, une liberté est supprimée au nom d’une prétendue protection collective et/ou individuelle. Plus que jamais, la population, la jeunesse, les travailleurs et le pays entier doivent se ressaisir et se rassembler pour accepter les évènements naturels – comme nos parents – et affronter courageusement les responsables de nos maux qui nous mentent, nous asservissent et nous conduisent droit vers un nouvel esclavage qui ne dit pas son nom.
Asé pè ! An nou viv pou vansé asi yo…
La peur doit changer de camps.