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Véyatif

Véyatif

Fédération Santé et Action Sociale (FSAS-CGTG). " Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ". Bertolt BRECHT


Déclaration et affiche de la FSM pour le 1er mai 2021 «L’espoir est dans nos luttes»

Publié par FSAS-CGTG sur 18 Avril 2021, 15:14pm

La Fédération Syndicale Mondiale (FSM), qui représente 105 millions de travailleurs.ses dans 133 pays de la planète, envoie un chaleureux salut combatif et internationaliste aux travailleurs.ses du monde, à l’occasion du 1er mai 2021, ce jour si important pour la classe ouvrière mondiale. Chaque réflexion, action et plan de la FSM – en particulier dans cette période difficile pour les travailleurs et les peuples du monde – a pour seul guide les intérêts de la classe ouvrière. Cette 2021 sera une année de préparation pour le plus grand événement syndical au monde – le XVIIIe Congrès Syndical Mondial.

La pandémie de COVID-19 marque profondément la vie et les actions des travailleurs du monde entier. Notre classe a pleuré des millions de morts dans le monde. Notre mouvement s’est retrouvé dans des situations sans précédent, démontrant en même temps que la lutte des syndicats de classe doit englober toute la vie des travailleurs: l’hygiène et la sécurité sur le lieu de travail, l’accès à la nourriture et à une eau de qualité, à une éducation sûre pour nos enfants, les services de santé publique gratuits et universels pour tous.

Dans tous les États capitalistes, la bourgeoisie a cherché par tous les moyens à assurer ses énormes profits, la rentabilité des groupes d’entreprises et des monopoles dans des conditions de pandémie. D’un autre côté, les ouvriers ont vu que « seule la classe ouvrière peut sauver la classe ouvrière », lorsque les médecins et le personnel de santé livraient la bataille avec abnégation, au moment où le capitalisme n’avait ni ne voulait avoir de plan de protection et défense de la santé des peuples.

Dans le même temps, du début de la pandémie à nos jours, le cas des vaccins COVID-19 met tragiquement sous nos yeux ce que signifie développer, fabriquer et distribuer des vaccins entre les mains de groupes industriels pharmaceutiques, c’est-à-dire pour le profit et non en vue de satisfaire les besoins populaires. Nous ne tolérons pas que l’humanité compte ses morts, que des peuples entiers n’aient pas accès aux vaccins qui existent déjà en raison de la concurrence économique et géopolitique entre les États et les groupes d’entreprises. C’est l’une des conclusions fondamentales, un an après le déclenchement de la pandémie.

Quel type de besoin populaire sert-il l’existence de groupes d’entreprises pharmaceutiques qui jouissent de la recherche scientifique, qui ne développent des vaccins et des médicaments que s’ils en ont un bénéfice immédiat et aussi avec un financement public colossal, qui produisent en fonction du rendement des  investissements, qui livrent leur production à quiconque paie, qui détiennent les brevets et la propriété intellectuelle?

La pandémie de COVID-19 a rendu la nouvelle crise économique internationale plus synchronisée et plus profonde que celle de 2008-2009. Bien que la bourgeoisie et ses serviteurs bien payés présentent comme principale cause de la crise la lutte contre la pandémie de coronavirus – qui a en fait conduit à une réduction brutale des activités productives, des transports, etc. – la réalité montre que même cette crise est le résultat du fonctionnement d’un système qui n’a plus rien à apporter à l’humanité. La récession qui est déjà apparue en 2019 a mis en évidence le degré élevé d’accumulation excessive de capital qui n’a pas pu être recapitalisé, investi, pour garantir un profit satisfaisant.

Il est maintenant clair que même dans cette crise, les ennemis des travailleurs cherchent à transférer le fardeau de la crise sur la classe ouvrière. Des lois anti-travailleurs sont déjà promues dans une série de pays, une nouvelle attaque est déclenchée contre les réalisations des travailleurs et de nouvelles formes de travail sont promues, augmentant le degré d’exploitation de la classe ouvrière et limitant les libertés syndicales et droits populaires.

En même temps, au niveau mondial, il semble que les anciennes foyers de guerre soient réactivées tandis que de nouveaux conflits intra-impérialistes menacent de déclencher de nouvelles guerres, généralisées ou régionales. En outre, les guerres actuellement en cours ont non seulement provoqué d’énormes pertes en vies humaines, mais ont également contraint des millions de personnes à quitter leurs foyers et à fuir vers d’autres pays, augmentant ainsi les vagues de migration et de réfugiés.

La FSM est fière de ses affiliés et amis dans le monde entier. Au cours de la période précédente, il n’y avait pas un seul coin de la planète qui n’ait été marqué par l’action de la classe ouvrière, alors que les affiliés de la FSM étaient en première ligne de la lutte, que ce soit sur les fronts de la pandémie ou dans les luttes sociales et de classe. Des grandes grèves paysannes qui ont secoué toute l’Inde, des mobilisations du personnel de santé en Europe, en passant par les luttes de la classe ouvrière costaricaine contre le FMI, les mobilisations des travailleurs indonésiens contre la loi « Omnibus » et les journées d’action nationale en Pérou pour des mesures d’hygiène et de sécurité, jusqu’aux luttes des employés de commerce aux États-Unis et aux mobilisations des travailleurs d’art avec l’occupation de théâtres en France.

Malgré tous les efforts de la  bourgeoisie pour imposer un silence de «cimetière» à la classe ouvrière, le panorama montre que nous, les ouvriers, nous avons désobéi. La FSM a été là, organisant et politisant autant que possible toutes ces mobilisations.

Dans les conditions actuelles de la profonde crise économique du capitalisme et de l’intense rivalité entre les différents centres impérialistes pour le contrôle de nouveaux marchés, nos armes les plus puissantes sont l‘INTERNATIONALISME et la SOLIDARITÉ. Aucun travailleur ne devrait être seul. Nous sommes du côté de l’héroïque Cuba, nous exigeons la libération immédiate des Palestiniens emprisonnés dans les cachots d’Israël, nous exprimons notre solidarité avec les peuples du Venezuela, de Syrie et du Liban. Chaque peuple a le droit de décider librement et démocratiquement de son présent et de son avenir, sans ingérences impérialistes. Nous condamnons la tentative de l’OTAN d’allumer de nouveaux feux de guerre en Ukraine et dans la mer Noire.

Même en ce 1er mai, la FSM appelle ses affiliés à se mobiliser, à prendre des initiatives et à célébrer les actions à l’intérieur et à l’extérieur des lieux de travail, avec notre devise pour cette année:

« L’espoir est dans nos luttes »

Satisfaction des besoins ouvriers contemporains

Des vaccins sûrs et gratuits pour tous et toutes

 

VIVE LE PREMIER MAI !

VIVE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALISTE !

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