Chaque année c’est la même rengaine, c’est à croire que la Guadeloupe a atterri en zone cyclonique que depuis peu.
Il y a une vingtaine d’années, les autorités ont décidé de modifier le système d’alerte cyclonique en imposant un système colorimétrique à la place du système échelonné qui existait.
Le problème est que le système des couleurs existe aussi pour tous les autres risques (pluie, mer…) au point que même ces autorités doivent se mêler les pinceaux dans tous ces plateaux de couleurs.
Toutes les organisations sociales sont, ainsi, impactées par cette méthode d’alerte sans compter l’attente in extrémis des décideurs pour passer en alerte ROUGE... Intérêts économiques obligent !
A chaque arrivée d’un phénomène cyclonique, nous assistons désormais à une prise de risque des autorités en termes de vies humaines.
Comment se fait-il que la tempête PHILIPPE, connue et observée depuis près de quinze jours, soit attendue quasiment à notre porte pour déclencher l’alerte suprême ? Se planquer derrière les zigzags du phénomène est comme nous prendre pour demeurés !
Pourquoi dans tous les Établissements sanitaires, médicosociaux et sociaux, c’est toujours une histoire pour convenir d’un protocole de gestion des risques, à partir du plan ORSEC… tout çà pour voir les dirigeants et cadres angoisser, voire se défiler, à chaque gestion de cyclone quitte à mettre en danger salariés et bénéficiaires ?
L’an dernier, nous avons eu droit à un mort avec FIONA mais cette année la préfecture se « félicite » qu’il n’y en ai pas, ouf !
L’an dernier les avalasses ont détruit plusieurs infrastructures, cette année presque les mêmes infrastructures ont encore souffert, notamment à rivière-sens.
Mais qui dirige ce pays ? L’argent ou des hommes et femmes politiques responsables ?
La FSAS-CGTG dénonce le pouvoir de l’argent, la dérégulation et les conséquences inhumaines de ces décisions orientées par des intérêts économiques qui mettent la population, chaque année, en danger. Il faut se rappeler des plus de 1000 Guadeloupéens qui ont perdu la vie, en Juillet et Août 2021, et qui auraient pu être sauvés si la tyrannie économico-sanitaire n’avait pas fait le choix de la vaccination ARNm à tous prix… Tout çà pour « la relance rapide » de l’économie ! Cela ressemble plus à un choix politique qui récuse l’humain au profit de l’argent et du non-sens.
Basse-Terre le 03 Octobre 2023
Le Secrétaire Général,
BELAIR Philippe