On prétend qu'un directeur de Centre Hospitalier est nommé par le ministre de la santé pour diriger l’hôpital, dans le respect des lois républicaines, mais depuis toutes les réformes législatives que l'on connait, nous constatons une emprise monarchique dans la Direction des Hôpitaux et singulièrement à Montéran. EN FAIT, le monarque dit être respectueux des bonnes règles en :
- Agissant dans la transparence ;
- Etant à l'écoute de son personnel ;
- Gérant les situations conflictuelles en toute équité ;
- Demeurant ouvert au dialogue ;
- Veillant à ne pas diviser les agents.
FAUX ! À l’entendre, sa gestion "juste" de l’hôpital, évite la souffrance des personnels et par voie de conséquence fait que les risques psychosociaux n’existent pas au CHM.
EN REALITE, ses agissements sont totalement en contradiction avec ses allégations d’autosatisfaction qui caractérisent les monarques.
EN VERITE, les pratiques courantes sont le favoritisme, le verrouillage de la parole du personnel, la disqualification des agents qui osent dénoncer des faits ou refusent l’oppression en faisant valoir leurs droits (quelquefois en saisissant la justice), la division des agents pour mieux régner, la discrimination et les inégalités dans le traitement des demandes des agents, sachant évoquer le respect de la loi, pour mieux la bafouer en d'autres circonstances.
Les équipes sont en souffrance face à des conditions de travail de plus en plus dégradées et un management à deux vitesses. Le personnel n’est ni entendu, ni soutenu et les congés de maladies se multiplient. Le monarque a déclaré que la démocratie a des limites (!!!), dès lors il n’a pas conscience que sa gestion digne d'une république bananière génère un climat délétère et de la souffrance au sein de son établissement.
On affaiblit ou discrédite ses propres collaborateurs par des décisions arbitraires, avec la complicité d'autres, auto proclamés "Expert" en loi. Les directeurs-adjoints compétents sont écartés et risquent de se faire “couper la tête” dès qu’ils s’opposent. Ces dysfonctionnements au sein du CHM nuisent à la qualité de la prise en charge et à la sécurité des patients et des soignants. Il n'est pas question de créer un EPSM sur cette base !
Sa majesté, omnisciente, omnipotente et omniprésente feint d’ignorer les difficultés auxquelles les agents sont confrontés. Il confond allègrement le pouvoir discrétionnaire avec l'arbitraire. Dernier exemple de ses choix incompréhensibles, le CHSCT n’a pas été associé à l’organisation de la SISM (semaine information santé mentale) dont le thème est «Travail et santé mentale»!
Dès lors, comment s’étonner que le dynamisme et la créativité des professionnels ne répondent plus entièrement aux attentes des patients, mais aux injonctions du MONARQUE, digne héritier des pratiques de l’époque la plus sombre de notre histoire. La C.G.T.G. dénonce ses dérives et s'y opposera, vaille que vaille. À quand la fin du règne ?
SECTION « CGTG-MONTERAN »