Dans la mandature précédente, les élus FSAS-CGTG n'avaient de cesse d'alerter le Comité d'Entreprise sur ses dysfonctionnements et autres dérives. Il fût même un temps, bien reculé, où l'on accusait l'ancien trésorier (élu CGTG) de trafic et exigeait une expertise comptable. Par souci de transparence, cette expertise a eu lieu et la montagne a accouché... d'une souris. Depuis 18 mois, nous réclamons au même expert-comptable, devenu permanent du CE, un rapport de gestion qu'il est incapable de nous remettre faute d'éléments comptables manquants.
EST-CE NORMAL ?
Lors d'une réunion de C.E., une organisation d'un voyage à PUNTA CANA nous a été présentée non comme proposition, par la commission sociale, mais déjà engagée. Nous rappelons que les commissions, même constituées d'élus, sont diligentée pour préparer des propositions et que, légalement, seul le comité d'entreprise doit discuter et voter toutes les dépenses du C.E....Ce qui ne s'est pas fait et ce n'est pas la première fois !
Dans le cas de ce projet, les places sont limitées et une aide de 300 € serait convenue aux participants. Nos interrogations vont sur :
- La légalité des décisions (Organisation, choix de l'agence de voyage, montant alloué aux participants...),
- Le caractère exclusif (voire excluant) de la limite des places,
- Le manque d'équité pour les collègues qui ne peuvent pas participer.
QUID DES AUTRES COLLEGUES ?
Beaucoup de salariés ne peuvent se payer ce voyage pour diverses raisons, même avec l'aide des 300 €. Pour la FSAS-CGTG, le C.E. doit pouvoir leur offrir la possibilité de bénéficier d'activités compensatrices afin de veiller à plus d'équité dans la redistribution des œuvres sociales. D'ailleurs, nous avions déjà fait la proposition lorsque le projet "croisière" nous avait été présenté, il y a trois ans de cela, et la majorité UTA-UGTG avait refusé en bloc !
A l'heure où les ordonnances Macron et autres lois antisociales s'appuient sur les dérives constatées dont la mauvaise gestion de certains C.E., pour justifier les décisions politiques telles que :
- La fusion des instances (CE, DP et CHSCT deviennent CSE).
- La réduction des élus.
- La réduction des moyens financiers pour le nouveau CSE.
- Le plafonnement fiscal des aides octroyées aux salariés.
- Le risque de privatisation des œuvres sociales.
Nous, élus et représentants des salariés, devons gérer en responsabilité les fonds octroyés et dans l'intérêt général. Les élus FSAS-CGTG, après plusieurs tentatives au sein du C.E., dénoncent ces dérives et dysfonctionnements et invitent l'ensemble du personnel à la vigilance. Réagissons, il faut que ce type de fonctionnement cesse sinon NOU KE PED TOUT POU TOUT !
TROP C'EST TROP !
Section syndicale CGTG-AGIPSAH
Le 24 Avril 2019