Il y a un mois à peine, il nous était dit que les enfants étaient des vecteurs avérés du covid. En ce sens, la décision était prise de fermer toutes les écoles et crèches. Aujourd'hui, dans son dernier show télévisé, monsieur Macron nous sert un autre couvert : dès le 11 Mai, un déconfinement "progressif" en commençant par les écoles qui vont rouvrir.
Sans aucun doute, c'est le MEDEF et la finance qui dirigent ce pays. Il a suffi que les bourses dégringolent (et çà n'a rien à voir avec le covid) et que le MEDEF s'inquiète de la "santé économique" du pays (entendons par là, que les affaires ne tournent plus !) pour que le gouvernement s'agenouille et exécute. Nous n'oublions pas pour qui roule ce gouvernement mais, face à 500 morts par jours, plus de 15000 depuis le début de la crise sanitaire, un gouvernement responsable aurait pris une autre orientation. Bien au contraire, nous assistons à des mensonges d'Etat, des hésitations, des balbutiements, bref le règne de l'incohérence au sommet de ceux qui nous dirigent. Comment peut-on, dans un même discours, reconnaitre avoir fauter et continuer à fauter ? Cette prévision de sortie de crise, fixée au 11 Mai, n'est autre qu'une soumission aux injonctions du patronat qui n'a que faire de la santé de la population et des travailleurs. Malgré la preuve faite par cette crise, de l'inconséquence de la politique néolibérale depuis quarante ans, on continue vailles que vailles et tant pis pour les vies humaines. Après les 700 milliards de l'Union Européenne, le patronat veut le sang des travailleurs... Et ils auront le culot de dire que sans eux rien ne pourrait être fait.
Ouvrir les écoles sans garantir la protection totale de la population est un crime prémédité !
Rien n'est fait pour généraliser les masques et le dépistage, encore moins le soin par le médicament le plus propice. Non seulement, ils ont été incapables de fournir les moyens aux soignants, ils ont grillé tout le stock de matériel prévu pour protéger la population et, aujourd'hui, ils font tout pour barrer la route à la chloroquine qui a démontrer son efficacité au profit de médicaments plus chers, produits par leurs petits copains qui financent leurs campagnes électorales. Tous les pays Européens ont prévu une ouverture des écoles en septembre, le gouvernement Français a fait le choix que l'école serait une garderie pour que les parents aillent travailler. Aucun décret, publié depuis le début du confinement, ne s'est attelé à protéger la population, bien au contraire ce sont des décrets pour réduire les droits des travailleurs, pour contraindre la population à la soumission et pour assurer au patronat, au moins six mois paradisiaques.
L'ARS nous refile des chiffres qui ne correspondent aucunement au constat des professionnels de terrain, la préfecture se ridiculise à montrer ses muscles sur quelques têtes à claques ne respectant pas le confinement, le DIXMUDE prend plus de quinze jours pour nous ramener du matériel (il semble que l'invasion du Venezuela, en cours, soit plus important que notre santé), les médecins Cubains tardent à venir renforcer les équipes médicaux épuisées, le Conseil d'Etat n'accepte pas qu'un tribunal local enjoigne une orientation aux autorités, les professionnels (ces héros) sont sommés d'aller au front avec peu de moyens, Après s'être brillamment illustrés par leurs absences, des politiques locaux et des "entrepreneurs" jouent aux remplaçants de l'Etat,.... La FSAS-CGTG prend acte de la cupidité et de l'incapacité des dirigeants et se place, résolument, dans le camp de ceux qui exigent des comptes.
LES RESPONSABLES DEVRONT REPONDRE DE LEURS MAUVAISES DECISIONS !
Tract fédéral du 15 Avril 2020