Ce dimanche 1er Août 2021, sur la chaine LCI, un certain Docteur Hervé BOISSIN – agissant certainement en anthropologue du monde Antillais, affirmait doctement que « …Le vodou existe toujours dans ces territoires… », « …Beaucoup de problèmes viennent de la culture… » et « … Le rhum ne guérit pas tout… » sans oublier de sous-entendre que la « civilisation » a pourtant tout offert en terme d’accès aux soins dans ces iles.
Déjà, le jeudi 29 Juillet, sur RTL, c’est l’ARS de Guadeloupe - par la voie de sa Directrice Générale - qui pointait du doigt les pratiques « magico-religieuses » des Guadeloupéens récalcitrants qui seraient, par ailleurs, récupérés (et pourquoi pas zombifiés ?) par des organisations contestataires qu’elle désigne comme coupables de mettre en danger la population.
Même un journaliste, grand militant de l’injection ARN devant l’éternel, s’est plu à dénigrer la manifestation du 31 Juillet à Basse-Terre qui, selon lui, ne comptait que 200 nostalgiques de vidé carnavalesque, en lieu et place des plus de 3000 manifestants pourtant très visibles… Le rhum du Dr BOISSIN devait certainement peser dans la besace du bonhomme.
Trois coups en quatre jours, sans compter l'intervention complétement loufoque d'Amélie LEBRETON (Experte en communication... Hum !) sur BFM, affirmant que beaucoup d'Antillais seraient inspirés par la vierge Marie. Cela mérite une petite attention sur l’inculture et les intentions malsaines de ces Messieurs et Dames.
Nous avons connu le fameux Dr Armand CORRE, avec ses vomissures racistes à la fin du XIXème siècle, mais voilà qu’une résurgence de ce triste personnage vient, au nom de la raison, cracher son irrespect sur une population déjà bien malmenée par la mauvaise gestion de cette pandémie.
Que vient faire le vodou dans le débat sur la liberté du choix thérapeutique ? En quoi la culture créole serait problématique face à la COVID ? De quelles pratiques « magico-religieuses » dont parle Mme Valérie DENUX ? Quel mal y-a-t-il à considérer l’herboristerie locale comme solution probable quand on sait que c'est un scientifique qui en parle après avoir déposé un brevet ?
Monsieur BOISSIN devrait venir aux Antilles et nous convier à une cérémonie de vodou dont il semble connaitre l'adresse, nous sommes preneurs. Quant à l’ARS, il y a encore peu de temps lors de la présentation de la découverte du Docteur Henry JOSEPH, n’est-ce pas elle qui affirmait accepter de faire feu de tout bois pour endiguer l’épidémie ? Il faut dire que le stock d’ARN n’était pas encore conséquent à l’époque.
Il est clair que certains se croient dans la toute-puissance quant à affirmer tout et n’importe quoi pour cacher leurs échecs et leur peur de voir le mouvement de contestation sociale de la Martinique et de la Guadeloupe prendre de l’ampleur jusqu’à inspirer ailleurs… Il y aura des conséquences si cela advenait ! D’ailleurs, si le confinement est de retour c’est seulement pour réduire voire briser la résistance dans la rue et non pour réduire la transmission du virus qui n’est pas autochtone.
Non ! Cette réticence n’est ni « anti vaccin », ni « antivax », ni « anti médecine », ni « antiscience » mais relève d’une prise de conscience collective des erreurs et mensonges des autorités.
Non ! Cette réaction n’a rien d’irrationnel mais c’est simplement l’expression du doute humain quand on connait les scandales sanitaires que connaissent les deux iles depuis des années sous le couvert des autorités politiques et sanitaires: Chlordeconne, eau polluée, invasion de sargasses, importation d’aliments de mauvaises qualités, comorbidités conséquentes livrant les victimes à ce virus...
Si plus de 80 % de la population rechigne à se faire injecter des produits, présentés comme des vaccins, c’est simplement parce qu’elle a bien pesé le fameux « bénéfice-risque » au regard de son expérience du passé et de celle de tous les pays qui ont massivement utilisé ces produits.
Qu’ils libèrent les traitements qui existent désormais, qu’ils laissent les médecins de ville traiter, qu’ils donnent les moyens aux hôpitaux et il n’y aura plus de « tension hospitalière ». L’Inde a quasiment éradiqué ce fameux Delta en traitant dans une population de plus d'un milliard d'âme et avec moins de moyens, l'option "vaccinale" ayant été écartée très rapidement.
Qu'ils autorisent de vrais vaccins émergents partout y compris en France. Il faut cesser cette omerta et cette pression exercée sur des perspectives intéressantes offertes par de petits laboratoires et d'autres pays.
Qu’ils respectent le libre choix thérapeutique et qu’ils cessent ce terrorisme sanitaire. Presque deux années de gestion sanitaire sans aucun résultat tangible, ça se voit.
Qu'ils assument seuls leurs choix de se soumettre au dictat de quatre gros laboratoires qui s'enrichissent, sans vergogne, sur la souffrance humaine sans aucune contrepartie sociale ni aucune responsabilité juridique.
Ce sont leurs choix qui mettent en grand danger la population, heureusement qu’une multitude d’organisations syndicales, politiques et associatives se sont retrouvées autour d’elle et c’est bien cela qui les terrifie.
Nous l'avons déjà dit et nous le répétons, sans ambages, ils sont les seuls et uniques responsables de la situation présente de par leurs choix incohérents.
La FSAS-CGTG rappelle qu’elle ne développe aucune théorie anti vaccin mais demeure fermement prudente sur les produits à base d’ARN qualifiés de « vaccins » et qui deviennent une obsession autoritaire alors que d’autres voies moins couteuses et plus sûres sont possibles.
La FSAS-CGTG constate la suffisance de ces donneurs de leçons et condamne leurs propos et postures qui dénotent de leur incurie.
NON A LA DIVISION DE LA POPULATION !
NON AU TRI SOCIAL SÉLECTIF !
Pour la FSAS-CGTG,
Le secrétaire Général,
Philippe BELAIR
Actualisation le 04 Août 2021