Collègues, Camarades,
Depuis l’arrivée de la nouvelle direction, nous avions bien compris et dénoncé qu’un plan social déguisé était en marche. En cette période de crise économique sans précédent et suite à la COVID 19, où la Guadeloupe n’est pas épargnée et le taux de demande de RSA augmente, la nouvelle direction des eaux-claires licencie à tir larigot des pères et mères de famille. En moins d’un an d’exercice près de cinq licenciements. Qui dit mieux !!!! Lors de la négociation du protocole de suspension de conflit du mois de septembre, nous demandions le respect de l’échelle des sanctions prévue par la loi. Qu’en est-il ???
D’autre part, la FSAS-CGTG déplore l’assignation au tribunal le 12 Novembre 2020 du secrétaire du Comité Social et Economique (CSE) suite au vote des élus désignant le cabinet GERVASON pour l’expertise comptable du CSE. Devons-nous discuter les honoraires d’un expert-comptable.
NOU RIVÉ AN BOUT A JADEN A ETYENN !
Concernant l’avancée des Négociations Annuelles Obligatoire, lors de la première réunion du 15 octobre 2020, les syndicats des deux établissements (d’Antilles Santé) présents aux NAO avaient bien pris l'attache de préparer un projet d’accord de méthode définissant les thèmes concernés par la négociation afin de faciliter les débats.
A notre grande surprise, la direction n’avait aucun projet d’accord à nous présenter pour la négociation. Réunion avortée. A propos de la deuxième réunion, une demande de report de réunion des NAO du 12 novembre 2020 a été faite par les syndicats à la direction, afin de permettre à ces dernières d’assister à l’audience au tribunal qui tombait le même jour, cette demande est restée lettre morte. Et on nous parle de renouer le Dialogue et la Communication. ka sa vé di ? Veut-on nous faire prendre des lucioles pour des lanternes.
Cela fait cinq ans que les salariés des Eaux-Claires attendent une augmentation de salaire, cela est possible grâce au travail et à l’investissement de tous les salariés qui se donnent tant, et plus encore depuis la nouvelle organisation de la clinique suite à l’incendie du CHUG. Maintenant, la direction pointe en avant le départ du CHUG pour ne rien lâcher.
Dans un contexte sanitaire compliqué, avec une offre de soin disparate sur le territoire, la clinique subit un afflux de patients important, et tous les jours le personnel subit à marche forcée ce rythme engendrant un climat anxiogène et délétère propice aux agressions de nos collègues. Nous constatons que la direction reste inerte face au mal être de ses employés qui ne se sentent nullement protégés.
Ce n’est pas dans l’ADN de la FSAS-CGTG de se taire, nous ne sommes pas muselés. Nous demandons à tous les salariés de rester vigilants. Il ne faut surtout pas que toutes ces pressions, toutes ces entraves à l’exercice du droit syndical, nous déstabilisent.