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Véyatif

Véyatif

Fédération Santé et Action Sociale (FSAS-CGTG). " Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ". Bertolt BRECHT


"Suspenducide" par substitution !

Publié par FSAS-CGTG sur 9 Août 2022, 18:30pm

Après des mois, et certainement de guerre lasse à devoir mentir sur les vraies raisons des difficultés des établissements de santé en Guadeloupe, nos irresponsables métamannyôk politico-sanitaires ont fait le choix d'un Bumidom inversé et ciblé pour tenter de réparer leurs erreurs. Aimé CESAIRE n'imaginait pas si bien dire quand il avait sorti sa fabuleuse formule de "Génocide par substitution", d'autant qu'elle est plus que d'actualité mais appliquée avec un illusionnisme vicieux et vicié. Tout ce qui existe comme intermédiaire de recrutement, de France et de Navarre, est sur le pont pour remplacer nos suspendus. Après l'assassinat social, une nouvelle forme de génocide par substitution s'opère contre des professionnels réfractaires à la bêtise humaine. Plutôt que de reconnaitre l'échec de leur stratégie sanitaire et de réintégrer ces professionnels expérimentés, ils préfèrent le déni et la fourberie.

            Des appels à renfort aux recrutements clairement affichés, nous en avons de toutes les sortes. Un premier coup d'essai avait été élaboré durant les mois de Juillet et Août 2021, période où plus de mille compatriotes ont perdu leur vie parce qu'on leur avait demandé de rentrer chez eux et de prendre un Doliprane. Il semble que toute cette opération de communication, autour des Brigades de Soignants Sacs-au-Dos logés et nourris, n'ait pas toujours été une bonne affaire puisque beaucoup sont encore en attente d'être payés.

            Parmi ces soignants venus en "renfort", beaucoup se sont plaint publiquement du "sous-développement" sanitaire de la Guadeloupe, ce qui aurait pu interpeller plus d'un. Malheureusement, nos décideurs sont dans une logique de laboratoire comportementaliste avec nous... On fait des expériences jusqu'à trouver la bonne dose pour imposer une idée, fut-elle insensée et idiote. Cette année, le beaujolais du remplacement est d'un cru aigre !

            Beaucoup de jeunes Guadeloupéens, étudiants en médecine ou en IFSI, sont bien-sûr conviés et devront faire face à des cadres narcissiques - bras armés de la pression interne - jusqu'au dégoût, mais leur présence ne sera que de la poudre aux yeux.  En fait, il semble bien que l'offre s'adresse de préférence à des non-Guadeloupéens au regard des informations que nous avons. La FSAS-CGTG s'est toujours battu et se bat encore contre toute forme de xénophobie mais lorsqu'elle est sciemment organisée, la FSAS-CGTG se doit de la dénoncer plus fermement.

            Tout comme en 2021, des compatriotes vivant en région Parisienne ont tenté leur chance et s'indignent de l'accueil qui leur est fait par les intermédiaires. Beaucoup de ces compatriotes ont l'accent Parisien, ce qui fausse les premiers contacts au téléphone. C'est déjà un vécu permanent pour trouver un logement ou un emploi sur place mais quand c'est pour répondre à une offre d'emploi sur son île d'origine... Il y a de quoi péter un câble et nul ne sait là où cela peut nous conduire.

            Le pire est dans les offres d'emplois C.D.I., visiblement dans des Cliniques privées, il semble bien que le cahier des charges - que nul ne verra - soit bien explicite pour écarter les originaires des "iles". Mais l'expérience vécue par ces compatriotes en dit long sur la commande. Après le clivage "Provax" contre "Antivax", le clivage "vaccinés" contre "non-vaccinés", voici venir le clivage "Soignants créoles" contre " Soignants Métros"... Le bon et vieil adage diviser pour bien régner n'a jamais été autant d'actualité.

            Résumons-nous !

            -  On se félicite d'avoir un "vaccin" révolutionnaire mais incapable d'arrêter le virus au point qu'il suffit de regarder dans les pays dits "pauvre" pour se rendre compte que, sans tambour ni trompette, le virus a quasiment disparu.

            - On expulse des soignants qui n'ont pas démérité depuis des années en Guadeloupe, notamment lors de l'incendie du CHUG et du début de la pandémie, pour l'unique raison de leur refus de se plier à un essai clinique qui n'as toujours pas fait ses preuves.

            - On se cache derrière ce "vaccin" pour justifier, de manière décisive mais non-scientifique, l'expulsion de ces soignants quitte à prendre le risque d'estropier encore plus les structures sanitaires. Ce faisant, on divise les soignants.

            - On refuse de les réintégrer au prétexte qu'un soignant doit être responsable et ne pas prendre le risque de contaminer les patients alors que tous ceux qui ont été "vaccinés" peuvent contaminer à longueur de journée.

            -  On prépare une nouvelle organisation sanitaire autour du prochain C.H.U.G. de Perrin et du G.H.T. mais où le privé aura une place de choix, de préférence pour tout ce qui concerne les activités rentables. Les activités lourdes et peu rentables restant à la charge du service public.

            - On fait d'une pierre deux coups en poussant à la sortie le personnel le plus combattif, puisque refusant de se plier, et on fait appel à d'autres mais de préférence sans aucune attache.

            - On Pérore d'avoir raison au nom de la science mais sans aucun argument qui respecte les principes fondamentaux de la science.

            Bref ! Nous assistons à un véritable "suspenducide" par substitution et le néologisme n'est pas trop fort. Mais le déni des autorités et la fourberie des employeurs n'auront jamais raison de la détermination et du combat des suspendus... Que chacun prenne ses responsabilités !

            La FSAS prend la sienne en dénonçant ces plans véreux et dangereux. La FSAS revendique une autre orientation sanitaire pour l'Archipel qui passe par :

  • L’arrêt de l'obligation vaccinale et la réintégration du personnel suspendu (Public, privé et libéral).
  • La formation de jeunes aux métiers sanitaires en soulignant les spécialités manquantes.
  • La remise en question de toutes les réformes appliquées depuis le Gouvernement Sarkozy.
  • L'abolition des A.R.S. au profit d'une véritable Direction Territoriale de la santé et du médicosocial.
  • L'arrêt immédiat de la T2A et la révision à la hausse du coefficient correcteur.
  • L'abandon du G.H.T. au profit d'une réorganisation coopérative hospitalière et non centralisatrice.
  • La redéfinition de l'action sanitaire en subdivisant le territoire pour rapprocher le soin de la population.
  • La sanctuarisation le nord-ouest de la Basse-Terre et ses hôpitaux (C.H.L.D.B. et C.H.M.S.) - de par sa stabilité géologique - comme repli sanitaire en cas de grande crise tellurique.
  • Le renforcement des hôpitaux de Saint-Martin et de Marie-Galante, si la télémédecine est une avancée elle ne peut être considérée comme la panacée sur des iles à risques majeurs.
  • Le renforcement de la psychiatrie et de ces structures extrahospitalières.
  • La mise en place d'un véritable secteur gériatrique et gérontologique autour de Palais-Royal.
  • L'articulation plus efficiente entre le sanitaire et le médicosocial.
  • Une véritable réparation du scandale de la chlordécone.
  • Le maintien et le renforcement des C.H.S.C.T., véritable contre-pouvoir du personnel soignant au profit des soignés.

LA FSAS REAFFIRME L'IMPERIEUSE NESSECITE D'ABROGER L'OBLIGATION VACCINALE !

Basse-Terre, le 08 Août 2022 !

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