Au constat de l'échec du terrorisme sanitaire à bout de souffle, usant maintenant des sous-variants pour briser le moral populaire durant la période dite estivale, il fallait un plan B qui consiste à mettre en exergue une nouvelle épidémie. Il semble que désormais nous allons devoir faire face à un développement exponentiel de zoonoses diverses et variées, et bien entendu la responsabilité est individuelle ou collective mais jamais systémique. Ce seraient nos comportements propres ou collectifs, si ce n'est communautaires, qui feraient émerger ces micro-organismes de nulle-part. Le problème est qu'à force de subir les inepties de nos dirigeants, nous finissons par comprendre parfaitement leur modus operandi... Le commerce de "vaccins d'énième génération" est bien le centre de la stratégie économique qui nous est présentée comme politique sanitaire, en remplacement des hôpitaux et de la santé publics.
Hier, ils ont stigmatisé ceux qui refusaient leurs certitudes érigées en Doxa scientifique. Aujourd'hui, ils s'attaquent aux homosexuels qui seraient plus facilement touchés par la variole du singe, une espèce de banale varicelle soumise aussi à une vaccination pour les sujets fragiles... Du moins pour l'heure ! C'est à croire que la vaccination est le substitut de la bonne vielle et millénaire médecine. Pourtant, la vaccination - tout comme le traitement - n'est qu'un outil parmi tant d'autres pour barrer la route au développement des contagions.
Mais comment un virus se transmettant par le contact pourrait sélectionner ses victimes ? Point n'est besoin d'être défenseur de la cause homosexuelle pour s'insurger et douter de cette nouvelle stigmatisation qui vas encore nous cliver en jetant l'anathème sur une partie de la population qui a déjà souffert de cette pratique dans les années 1980. Les faits nous sont annoncés publiquement avec une "distanciation" morbide qui en dit long sur la perte d'humanité qui s'impose à nous dans un silence assourdissant mais très inquiétant de l'intelligentsia.
Et une fois de plus, les politiciens se planquent lâchement derrière la formule débile du "je ne suis pas scientifique !" pour s'avachir dans leurs confortables marocains du déni de la réalité. Si nous n'avions plus de vaches pour nous fournir en lait, n'importe quel éleveur de taureau viendrait les convaincre qu'ils peuvent tirer du lait des testicules de taureaux et ils s'en satisferaient en affirmant "je ne suis pas éleveur"... C'est bien là le plus alarmant quant à la dimension politique de gens qui doivent décider pour nous.
Les réformes Macronistes continuent leur chaos et les ambulanciers ne peuvent plus assurer les transports pour certains patients. La raison évoquée ? Ils ne peuvent plus prendre en charge que les patients en ALD. Mais parallèlement, on enlève l'ALD à beaucoup de patients... Il parait que, même estropiés, ils peuvent parfaitement prendre le bus comme tout le monde ! Est-ce que ce monde est sérieux ?
Ils continuent à fermer des lits et étrangler les urgences tantôt au nom de la gestion, tantôt au prétexte de regain épidémique. Pourtant les avis d'obsèques montent en flèche tout simplement parce que depuis deux années les pathologies longues ne sont plus suivies normalement ou que trop de nos compatriotes sont laissés pour compte et isolés de manière inhumaine. A bas bruit, ils nous refont le coup des mois de Juillet et Août 2021 où un millier de Guadeloupéens ont été sacrifiés sur l'autel de la Déesse de la vaccination ARNm.
Et pour couronner le tout, nous avons droit à un plan blanc au C.H.U.G. pour cacher la légèreté et les conséquences des suspensions. Lorsque ce C.H.U.G. brulait et sans attendre de plan blanc, ce sont ces professionnels qui se sont mis en branle pour sauver les nombreux patients des chambres et autres couloirs du C.H.U.G.. De même que pour le début de la pandémie, ce sont encore les mêmes qui se sont mobilisés pendant que certains se planquaient par lâcheté et/ou phobie de la mort. Ces professionnels ont été témoins de décisions criminelles, beaucoup en souffrent encore.
A ce jour, le C.H.U.G. se meurt, le C.H.B.T. s'étouffe, le C.H. de Marie-Galante a été brisé, le C.H. de Saint-Martin explose, le C.H. de Gérontologie a perdu sa vocation, le C.H. de Capesterre-Belle-Eau court à sa perte, les C.H. de Bouillante et de Pointe-Noire sont oubliés... Tous victimes de la déraison technocratique et pseudo-sanitaire depuis deux décennies, processus accéléré depuis Sarkozy, et nos politiques prétendent toujours devoir être scientifiques pour constater la faillite d'un système abscons.
L'arrivée de la variole du singe n'interroge toujours pas le sens politique quand on sait que seulement les individus nés avant 1979, année de l'arrêt de la vaccination contre la variole humaine que l'on affirme avoir éradiqué, ne seraient pas touchés ? Le blocage systématique de tous les vaccins dits de première génération au profit des deuxième et troisième génération, ne pose aucun problème à la conscience politique ? A moins que la flibusterie sanitaire verrouille aussi les esprits qui nous dirigent ?
Pendant ce temps, des centaines de professionnels sont abandonnés à leur sort pour avoir refusé d'être des cobayes d'un essai clinique à grande échelle et in vivo. Ce sont aussi de nombreuses familles qui sont touchés économiquement, après avoir été touchées par le clivage artificiel "provax" contre "antivax". Beaucoup sont désespérés, certains ont changé d'orientation mais tous ont de l'amertume et de l'incompréhension... Une sidération digne de la stratégie du choc.
Nous l'avons déjà dit et le répétons haut et fort, tous ceux qui ont soutenu et qui continuent à soutenir cette "guerre" (Dixit Macron) ignoble et irrationnelle devront, tôt ou tard, répondre de leurs actes. Cette affaire ne saurait passer à l'as comme on tente désespérément de le faire pour la chlordécone. L'échec total de cette gestion qualifiée de sanitaire nous conduit droit au mur, malgré les déclarations péremptoires et intempestives qui peinent à cacher la peur qui change de camp... Et c'est la même caste qui titille la Russie, aggravant le futur proche de 500 millions d'individus !
Aussi, en attendant la bilharziose du genbo qui ne saurait tarder, la FSAS revendique une autre orientation sanitaire pour l'Archipel qui passe par :
- L’arrêt de l'obligation vaccinale et la réintégration du personnel suspendu (Public, privé et libéral).
- La formation de jeunes aux métiers sanitaires en soulignant les spécialités manquantes.
- La remise en question de toutes les réformes appliquées depuis le Gouvernement Sarkozy.
- L'abolition des A.R.S. au profit d'une véritable Direction Territoriale de la santé et du médicosocial.
- L'arrêt immédiat de la T2A et la révision à la hausse du coefficient correcteur.
- L'abandon du G.H.T. au profit d'une réorganisation coopérative hospitalière et non centralisatrice.
- La redéfinition de l'action sanitaire en subdivisant le territoire pour rapprocher le soin de la population.
- La sanctuarisation le nord-ouest de la Basse-Terre et ses hôpitaux (C.H.L.D.B. et C.H.M.S.) - de par sa stabilité géologique - comme repli sanitaire en cas de grande crise tellurique.
- Le renforcement des hôpitaux de Saint-Martin et de Marie-Galante, si la télémédecine est une avancée elle ne peut être considérée comme la panacée sur des iles à risques majeurs.
- Le renforcement de la psychiatrie et de ces structures extra-hospitalières.
- La mise en place d'un véritable secteur gériatrique et gérontologique autour de Palais-Royal.
- L'articulation plus efficiente entre le sanitaire et le médicosocial.
- Une véritable réparation du scandale de la chlordécone.
- Le maintien et le renforcement des C.H.S.C.T., véritable contre-pouvoir du personnel soignant au profit des soignés.
LA FSAS REAFFIRME L'IMPERIEUSE NESSECITE D'ABROGER L'OBLIGATION VACCINALE !
Basse-Terre, le 04 Août 2022 !