La chaîne AGSAF, c’est nous. C’est toi, moi, l’ensemble des 183 salariés de l’association.
Nous sommes tous, une des mailles de la chaîne. Avec ses 58 ans d’activités au service des familles, l’usure, la rouille et peut être un manque de perspective de projet peuvent entraîner sa casse et voir même sa disparition.
Nous savons que les choses sont dures au dedans comme au dehors. Les facteurs socioéconomiques, politiques et les lois anti travail sont contre nous. C’est la misère qui nous guette tous.
Nous avons eu des miettes avec l’Avenant 43. Les quelques euros de plus, n’ont eu aucune incidence sur notre pouvoir d’achat. Les prix augmentent. Nous sommes toujours à 0,35C pour le remboursement de nos frais kilométriques. Ils nous sont remboursés au compte goutte.
La Comptable Gestionnaire n’a toujours pas encore pris ses marques après tant de remise en question des financeurs et de nous mêmes sur ses capacités à tenir les comptes de l’AGSAF. Nous n’avons pas entendu le Président, ni son Conseil d’Administration sur notre demande d’engager un professionnel à la hauteur des tâches à accomplir, ni sur les observations du Conseil Départemental à ce propos.
Nous ne voulons pas être les laissés pour compte d’un système en perdition. Et sans nous, pas de dotation, pas de participation familiale, pas d’action éducative, pas de projet d’intervention, pas de convention avec les financeurs, pas de prime, pas de privilège alors que d’autres vivent grassement sur notre dos et, nous maltraîtent.
Nous sommes, les seuls responsables de notre propre sort. Vous vous êtes exprimés clairement lors de l’enquête menée par le CSE de l’AGSAF sur notre réalité et nos ressentis. Tout reste à faire et nous avons besoin de tous pour renforcer la chaîne de solidarité, pour la défense de nos intérêts et de nos droits de travailler. Nous attendons les investigations du Cabinet C.G.E. sur les comptes de l’AGSAF et sur son devenir. Restons à l’écoute et mobilisés.
Ansanm, nou pi solid pou ralé chenn la !