Nos aïeux, en créant ce proverbe hérité de la période esclavagiste - ancêtre du capitalisme, ne se doutaient peut-être pas à quel point il pouvait être d'une actualité aussi brulante de nos jours. La même équipe de "branquignoles" (dixit le professeur RAOULT) est encore aux commandes avec le même discours, certains diraient "narratif", et les mêmes méthodes crétines pour nous enfoncer encore plus face à Poutine... On ne change pas une équipe qui perd ! Le grand manitou de l'Elisée nous refait le coup du "Nous sommes en guerre" mais il reste à 3000 km des combats, son ministre de l'économie promet de détruire l'économie Russe mais c'est la monnaie unique qui plonge, ils posent des sanctions à la Russie qui leur revient en boomerang au visage, la pompeuse "communauté internationale" prétend fixer le prix du gaz et du pétrole Russe alors qu'elle les rachète plus que de raison sous le manteau chinois ou indien... Bref, nous sommes reparti pour un nouveau tour de prestidigitation et pendant ce temps, des femmes et des hommes sont maltraités pour avoir fait le choix de refuser de se soumettre au nom de la raison !
Nous aurions tort de croire que ce qui se passe entre les anciennes "puissances" impérialistes et la Russie n'a aucun lien avec la gestion sanitaire que nous avons connu et ses conséquences, dont la suspension de professionnels pour insoumission. Quand un dirigeant politique, avec un cynisme monarchique, nous signifie la fin de l'opulence alors qu'il y a officiellement trois million de chômeurs, neuf million de pauvres et 15000 suspendus, nous devons nous interroger sur le niveau de mépris qui motive cette posture complètement hors sol, car il renchérit souvent.
Durant ces deux années, nous n'avons eu droit qu'à des mensonges, des contorsions morales et intellectuelles, de l'indécence, de l'usage fallacieux de la science et de la médecine, du déni de la réalité. Nous avons été très étonné de découvrir qu'un "vaccin" en essai clinique, donc sans recul nécessaire, soit de facto à 90% efficace contre un nouveau virus pour finir par être efficace contre seulement les "formes graves". Nous avons eu droit à l'exigence pour les soignants et accompagnants médicosociaux de se faire "vacciner" pour ne pas transmettre et, finalement, qu'ils transmettent et tombent malades - y compris gravement - malgré la "vaccination", comme tout le monde.
L'axe de défense du ministère public au tribunal administratif - sur l'obligation vaccinale - est l'historique et la l'efficacité de la vaccination... la vraie. Seulement, personne ne se prétend anti-vaccination si ce n'est dans le discours du locataire de l'Elysée qui a inventé - très certainement sous le conseil de l'ingénierie sociale de Mackinsey - le rideau d'ARNm entre "pro-vax" et anti-vax". Ainsi, malgré l'épreuve des faits après 9 mois d'expérience ARNm, on continue et tans pis pour la raison et les suspendus.
On est tenté de s'interroger sur le silence coupable de beaucoup de scientifiques, ou déclarés comme tels, mais Voltaire ne disait-il pas que dès qu'il s'agit d'argent, toute le monde est de la même religion. Même l'O.M.S. a mouillé sa chemise de manière très intéressée en revisitant - en pleine crise sanitaire - sa définition du vaccin pour ouvrir la porte au petit dernier à base d'ARNm mais sans les précautions d'usages scientifiques... Il faut dire que le mécénat a désormais remplacer les contributions financières des Etats.
Et c'est bien d'argent dont il s'agit dans cette affaire tout comme dans l'affaire "UKRAINE". La prétention de nos dirigeants les aveugle tellement qu'ils se sont estimés, désormais, dans la toute puissance. Depuis trois décennies, ils dominaient sur toute la planète et la pandémie leur a donné l'occasion de brider - une fois pour toute - le peuple et les travailleurs. Mais la puissance Russe n'est pas un simple peuple, c'est aussi et surtout un peuple slave et fièrement héritière d'un grand passé scientifique. Le premier vaccin anti-covid est Russe mais ce n'est pas un vaccin à ARNm. C'est aussi, et surtout, une puissance militaire crainte et respectée et les va-t-en-guerre n'iront jamais la chatouiller en personne... Il laissent ça aux subalternes comme tout lâche qui se respecte.
Les couillus sur papier qui faisaient "gôj" durant ces deux années sont au pied du mur d'une vraie guerre, qu'ils ont eux-mêmes provoquée en s'installant dans la cour de l'autre, yo mélé kon sann é farin, et les couches-culottes se changent à tire-larigot derrière la sérénité affiché et le mea culpa partiel et plus que douteux de certains. Poutine est abhorré, dénigré, détesté mais... Respecté et craint ! Les dents pourries se rendent bien compte qu'elles ne pourront plus mordre au saindoux si tendre dont elles s'étaient accoutumées, finies les trente glorieuses.
Et oui ! Poutine n'est pas COVID, quoiqu'on puisse penser de l'homme ou de sa politique. Il n'a jamais imposé cette absurde obligation vaccinale à son peuple, encore moins aux soignants Russes, mais laissé les médecins faire leur travail. Est-il besoin d'être pro-Poutine pour lui reconnaitre une stature d'homme d'Etat, dirigeant soutenu par son peuple entier, ce qui n'est pas du tout le cas pour aucun président du camp adverse... Il énerve plus d'un avec sa manie récurrente - dans un calme olympien - de vouloir toujours empêcher de voler et tricher en rond, au nom des intérêts Russes.
Les faits sont têtus, disait Lénine. Et les faits géopolitiques nous démontre bien que le monde change et devient progressivement multipolaire, ce que refuse la fameuse "communauté internationale" constitué, en vérité, de l'Union Européenne, les Etats-Unis et quelques pays membres ou proche du Commonwealth pour ne pas dire ce qui reste désormais de l'empire du capitalisme occidental... Les mêmes qui font tout, depuis deux années, pour nous obliger à basculer d'une médecine humaine et respectueuse à un capitalisme sanitaire sauvage et décomplexé où le moindre "kannikôk" devra être traité par ordinateur et/ou thérapie génique, plus besoin de l'armée de soignants.
Pendant ce temps, plutôt que de se battre pour la réintégration des soignants et accompagnants suspendus de Guadeloupe, nos élus font la ripaille à l'Elisée sous le couvert de l'avenir du pays. Pour une fois, ils pourraient au moins remarqué que la Guadeloupe, sans "vaccination" ARNm et avec un système sanitaire explosé, tient la dragée haute au virus contrairement à l'hexagone... Très "vacciné". Incapables de gérer le présent, ils aspirent à faire mieux pour le futur... Comme dirait la nouvelle génération : LOL !
Plus que jamais, la FSAS revendique une autre orientation sanitaire pour l'Archipel qui passe par :
- L’arrêt de l'obligation vaccinale et la réintégration du personnel suspendu (Public, privé et libéral).
- La formation de jeunes aux métiers sanitaires en soulignant les spécialités manquantes.
- La remise en question de toutes les réformes appliquées depuis le Gouvernement Sarkozy.
- L'abolition des A.R.S. au profit d'une véritable Direction Territoriale de la santé et du médicosocial.
- L'arrêt immédiat de la T2A et la révision à la hausse du coefficient correcteur.
- L'abandon du G.H.T. au profit d'une réorganisation coopérative hospitalière et non centralisatrice.
- La redéfinition de l'action sanitaire en subdivisant le territoire pour rapprocher le soin de la population.
- La sanctuarisation le nord-ouest de la Basse-Terre et ses hôpitaux (C.H.L.D.B. et C.H.M.S.) - de par sa stabilité géologique - comme repli sanitaire en cas de grande crise tellurique.
- Le renforcement des hôpitaux de Saint-Martin et de Marie-Galante, si la télémédecine est une avancée elle ne peut être considérée comme la panacée sur des iles à risques majeurs.
- Le renforcement de la psychiatrie et de ces structures extrahospitalières.
- La mise en place d'un véritable secteur gériatrique et gérontologique autour de Palais-Royal.
- L'articulation plus efficiente entre le sanitaire et le médicosocial.
- Une véritable réparation du scandale de la chlordécone.
- Le maintien et le renforcement des C.H.S.C.T., véritable contre-pouvoir du personnel soignant au profit des soignés.
LA FSAS REAFFIRME L'IMPERIEUSE NESSECITE D'ABROGER L'OBLIGATION VACCINALE !
Basse-Terre, le 12 Septembre 2022