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Véyatif

Véyatif

Fédération Santé et Action Sociale (FSAS-CGTG). " Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ". Bertolt BRECHT


A.P.A.E.I.… À qui la faute ? Au diable syndical ou à la diablesse dirigeante ?

Publié par FSAS-CGTG sur 26 Mai 2025, 06:39am

Depuis les dernières élections professionnelles de novembre 2024, la FSAS-CGTG fait l’objet de rumeurs infectes et irresponsables tout simplement parce qu’elle a osé démonter le plan foireux de reprise de l’A.P.A.E.I. par l’A.U.D.R.A.. L’A.P.A.E.I. est en difficulté depuis nanni-nannan mais, si elle est en liquidation, ce serait de la faute de la F.S.A.S.-C.G.T.G. ? Une posture infantile des vrais responsables pour cacher leurs fautes inavouables.

Dès l’organisation des élections professionnelles, tout a été mis en place pour écarter les organisations syndicales et cela a abouti à un deuxième tour permettant la présence d’une « liste libre », c’est-à-dire sans syndicats, sous l’onction de la Déesse de l’APEI au motif que « Nou pa bizwen sendika vin mélé yo adan zafè an nou »… Mais ki zafè an nou ésa-la ? Tout un programme !

Nous avons sauvé l’honneur en ayant la représentativité et une délégation syndicale, mais sans élus, et c’était sans compter sur notre vigilance et notre capacité à enquêter pour comprendre les tenants et aboutissants des problèmes de l’A.P.A.E.I.. Cette délégation syndicale nous a ouvert les portes extérieures pour avoir les informations qui contredisent celles qui nous sont présentées en C.S.E.

Avant d’aller plus loin, nous invitons les élus à se saisir de leur libre arbitre pour ne pas être complices du mécanisme mis en place au nom d’un antisyndicalisme machiavélique. Nous les invitons, instamment, à consulter la loi qui prévoit que « Le C.S.E. est responsable par sa faute, par sa négligence ou son imprudence conformément aux articles 1240 et 1241 du code civil » … Par négligence ou imprudence, il faut entendre complicité passive, dans la situation actuelle, au regard du fait que le C.S.E. doit jouer un rôle potomitan dans le contrôle des orientations stratégiques de l’entreprise… Pa atann kout pat a ladyablès !

Ainsi, serions-nous à l’origine de tous les maux de l’A.PA.E.I. du simple fait d’avoir pris position contre la reprise de cette dernière par l’A.U.D.R.A. ? Pour rappel, le mot « Diable », avant d’être ce qu’il est devenu dans les religions, n’est autre que la reprise du mot Grec – Diabolo – signifiant « Confusion ». Voilà pourquoi un petit point d’éclaircissement est nécessaire pour sortir de la confusion entretenue au profit, non pas de la F.S.A.S.-C.G.T.G., mais d’une seule personne… Apa toudi manti asi nou, sé rann kont douvan tribinal i ké mèt !

Lorsque la F.S.A.S.-C.G.T.G. a été informée du projet de reprise, et en tant qu’organisation syndicale responsable et défendant l’intérêt général des travailleurs de la santé et de l’action sociale, sa première réaction a été de réunir toutes ses sections syndicales dans le champ des associations postulantes à cette reprise : K.H.A.M.A., K.P.V. et bien sûr l’A.U.D.R.A.. Toutes ces sections avaient pour mot d’ordre d’interpeller, en C.S.E, les responsables de leur association respective car il s’agissait de connaître leur capacité réelle à affronter une telle reprise sans conséquence sur les salariés des prétendantes et de l’A.P.A.E.I.

Toutes ces associations en question sont demeurées très opaques alors qu’elles ont l’obligation de consulter leur C.S.E. dans le cadre de leurs orientations stratégiques. Mais le cas A.U.D.R.A. était singulier car, de surcroît, c’était la seule qui prétendait pouvoir mettre 600.000 euros sur la table alors qu’elle recherche 300.000 pour sa reconstruction, contrainte par la réglementation, à moins 20 minutes chrono du nouveau C.H.U.G. de Perrin… Pire ! L’A.U.D.R.A. peine à payer les salaires, depuis peu, en dépit d’une activité florissante. Mi sé la yo té vlé chayé A.P.A.E.I. é pouki biten ?

C’est dans ce contexte que nos camarades - majoritaires au C.S.E. de l’AUDRA - se sont mobilisés pour tenter de voir clair là où régnait l’opacité totale d’un projet dangereux qui risquait de tuer les deux associations d’un seul coup de roche bien visé par l’irresponsabilité. Nous avons demandé à être entendu par le juge sans succès, alors nous avons communiqué à fond par tracts et communiqués de presse… Erèzdibonnèz, diraient les anciens !

Notre mobilisation a dérangé ce qui se mettait en place mais a sauvé l’A.U.D.R.A., d’un côté, et l’A.P.A.E.I., d’un autre, contrairement aux mensonges distillés aux oreilles du personnel et des élus de l’A.P.A.E.I.. Comment et pourquoi aurions-nous pris la responsabilité de tuer l’A.P.A.E.I. ? Il faut avoir l’esprit tordu pour véhiculer et faire croire à cette ineptie qui n’a qu’un seul objectif : Protéger les véritables responsables de la situation financière catastrophique de l’association !

Avant nous c’était la D.D.I.E.C.T.E. et/ou l’A.R.S. qui étaient responsables des malheurs de l’A.P.A.E.I. mais les derniers interrogatoires à Morne Vergain, vraisemblablement suite au déclenchement de l’article 40 du Code de procédure pénale par l’A.R.S., ont détruit cet argument et il faut trouver de nouveaux « faux-coupables » pour blanchir les vrais coupables. Nous sommes les premiers à regretter que l’A.P.A.E.I. soit descendue à ce niveau mais, et que les choses soient bien claires, la F.S.A.S.-C.G.T.G. n’en est aucunement responsable… Sa-y ta-w ta-w, sa-y pa ta-w pa ta-w !

Non ! Il n’y a pas de diable syndical qui empêche à l’A.P.A.E.I. de (sur)vivre mais plutôt une diablesse qui, en plus, s’est érigée en Déesse omnisciente, omnipotente, omniprésente pour régner par la terreur. La F.S.A.S.-C.G.T.G. a mesuré la hauteur de ses responsabilités et ne compte pas se dérober. Nos actions ne sont motivées ni par des élections politiques ni par le gain mais par la défense indéfectible des intérêts moraux et matériels des salariés de l’A.P.A.E.I.

Il n’est pas question de faire croire aux contes de fée, la situation de l’A.P.A.E.I. est pire que grave et c’est l’avenir de la prise en charge sur l’ile et de 130 travailleurs de l’action sociale qui est en jeu. Des travailleurs qui n’ont demandé qu’à travailler pour servir la cause des personnes en difficulté sur une île, elle-même, en grande difficulté à plusieurs niveaux. Nous reviendrons, bientôt et plus longuement, sur les vraies raisons de la mise à mort de l’A.P.A.E.I. par la cupidité !

La F.S.A.S.-C.G.T.G. n’est ni responsable ni coupable de quoi que ce soit !

Les faits et la justice auront certainement raison des vrais responsables et des vrais coupables !

Les salariés de l’A.P.A.E.I. ont grand intérêt à se rapprocher de la F.S.A.S.-C.G.T.G. car la Diablesse-Déesse est en mode panique et prête à tout et n’importe quoi pour garder son Royaume terrestre !                      

                                                                                                                                                                                                                                        Salariés de l'A.P.A.E.I... Debout et rejoignez 

la F.S.A.S.-C.G.T.G.

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