Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Véyatif

Véyatif

Fédération Santé et Action Sociale (FSAS-CGTG). " Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ". Bertolt BRECHT


La Sécurité Sociale : Une victoire du syndicalisme ouvrier de lutte de classe !

Publié par FSAS-CGTG sur 1 Décembre 2024, 11:46am

A une époque ou l'anti-syndicalisme de lutte est poussé par le patronat, préoccupé par la pire crise du capitalisme que nous vivons ;

Après moult tentatives de détruire cet extraordinaire outil de protection de tous, dont les "éternels trous" pour justifier les coups bas et la période de COVID qui a permis un usage excessif de ce bien commun ;

Il est bon de reprendre l'histoire pour contrecarrer les attaques... Notons qu'à cette époque, la C.G.T.G. n'était pas encore née en tant que telle mais existait en tant qu'Union Départementale de la C.G.T.. Nous ajoutons, par conséquent, un témoignage important que nous avons eu de l'ancien Secrétaire Général du Parti Communiste Guadeloupéen et ancien militant Cégétiste local - Guy DANINTHE- qui a participé, aux côtés d'Amédée FENGAROL ( Ancien Dirigeant du P.C.G. et militant Cégétiste de l'époque), à la branche locale de la Sécurité Sociale devenue la Caisse Générale de Sécurité Sociale. Ces deux protagonistes locaux ne sont plus de ce monde mais la FSAS-CGTG a eu le privilège, en Janvier 2015, d'organiser un colloque et d'avoir le témoignage de Guy DANINTHE de son vivant.

 

COLLOQUE SUR LES 67 ANS DE LA SECURITE SOCIALE

EN GUADELOUPE

                                  (Gourbeyre - 27 Janvier 2016)

 

             Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

            La Fédération CGTG de la Santé  et de l’Action Sociale a bien voulu me demander  d’évoquer l’installation de la Sécurité Sociale à la Guadeloupe.

         Je la remercie de l’intérêt qu’elle porte  à ces vestiges  que les désastres du temps ont miraculeusement  épargnés  à mon souvenir.

         Aussi,  de la mémoire défaillante  du nonagénaire que je suis, il ne faut pas s’attendre à de bien précises informations, encore moins à un exposé exhaustif  sur le sujet. 

       Les historiens émérites qui, Dieu en soit loué, foisonnent aujourd’hui  dans notre pays   se chargeront, un jour ou l’autre,  d’édifier en la matière   l’actuelle génération. Cette période si exaltante de notre histoire mérite, en effet, d’être mieux connue.

        Pour  tenter de répondre aux vœux des initiateurs de cette rencontre, ne disposant pas d’archives j’ai fait appel à des  vagues et combien lointaines réminiscences, ma mémoire étant ce qu’elle est devenue.  Je me suis aidé aussi  d’un petit document non publié écrit par mon ami feu  Gabriel Serman qui  a vécu au quotidien, jusqu’à son départ à la retraite, toute l’évolution  de la Caisse de Guadeloupe.

           Que puis-je en dire qui ne soit déjà connu ?

        Les péripéties de l’existence m’ont conduit à vivre  de près, pendant quatre  années, les tout débuts   de la  de la Sécurité Sociale en Guadeloupe.

        Injustement frappé par la Justice coloniale, exclu du Barreau et condamné au chômage, j’eus la bonne fortune  d’intégrer en décembre 1949 les effectifs du tout nouvel organisme. Ce fut pour moi une expérience d’un grand enrichissement.

         En effet, ma vie a pris  un  bien autre cours quand, le 8 Décembre 1949, je passai le seuil  de cette belle demeure  coloniale  en bois qui s’étendait, entre cour et jardin, de l’Impasse Brissot de Warville au Quai Lefèvre. Le bâtiment aujourd’hui disparu, remplacé par  celui de feu le Docteur Proto,  et qui avait appartenu à la famille Némauzat,  abritait depuis quelques semaines  le siège de la toute récente Caisse Générale de la Sécurité Sociale.

         On l’a assez dit, mais il faut le répéter : Instituée depuis 1945 en France, sous le ministère  du communiste Ambroise Croizat, la Sécurité Sociale était catégoriquement refusée aux citoyens de l’empire colonial.

       Bien qu’érigée en département français depuis 1946 la Guadeloupe, comme les autres  pays baptisés « Départements  d’outre mer », était exclue du bénéfice  de cette conquête sociale.  Or, la situation sanitaire et sociale du pays était des plus déplorables. Faute de soins élémentaires les gens agonisaient et mouraient d’affections parfois bénignes.

        Également aussi dans ou suite à de graves et nombreux accidents du travail. Dans les campagnes, malgré la  traditionnelle   solidarité familiale,  les salariés vieillis avant l’âge ou estropiés au travail terminaient leur vie  dans un extrême dénuement. D’autres s’en allaient en ville encombrer    les rues où pullulaient mendiants, vieillards, handicapés de toutes sortes. Ils y laissaient souvent leurs vies à même le trottoir. La peinture sociale de l’époque peut-être entrevue dans certains romans.

         Nous étions loin de la situation d’aujourd’hui où  ne sont pas rares les foyers que fait vivre la petite  pension d’un vieux  parent. Le pays avait  besoin d’un régime  efficace de protection sociale.

         Au pouvoir depuis 1946, les socialistes se soucieront fort peu du sort des travailleurs de nos pays. « Gérants loyaux » du système capitaliste, comme l’avouait lui-même l’un de leurs grands dirigeants, les gouvernements socialistes  se sont surtout illustrés dans la répression des travailleurs et dans les guerres coloniales pour protéger les superprofits des firmes  capitalistes. Bien avant la sale guerre d’Algérie, dès 1946,  ils se sont surtout distingués dans la conduite de la  guerre au Viêt-Nam,  dans les pires atrocités à Madagascar et en Afrique, en particulier en Côte d’Ivoire.  C’est une vérité historique  qu’il ne faut pas cacher, si l’on veut participer à l’évolution de notre  pays.

        Au cours de cette période donc, l’introduction de la Sécurité  sociale  en Guadeloupe  était  bien le cadet des soucis  des dirigeants français.

           Il  me revient, en effet, que vers 1947, une mission parlementaire dirigée, si je ne m’abuse par un nommé Viatte,  ayant planché sur le sujet  avait conclu à peu près  en ces termes : « A mon avis les lois sociales  sont   inapplicables dans ces pays. »

         Cette pièce importante du dossier que j’ai longtemps conservé a été emportée par l’un des cyclones qui ont détruit certains de mes  documents. Il sera facile aux  intéressés de la  retrouver dans celles du Parlement français.

         Une chose pourtant est incontestable et que l’histoire devra  mettre en exergue.  C’est   que, pour faire reculer les gouvernants français, il a fallu des luttes opiniâtres et héroïques des travailleurs guadeloupéens, guyanais, martiniquais et réunionnais, relayées par les interventions et  les démarches des députés communistes de l’époque. Ici en Guadeloupe, les grandes grèves des ouvriers  agricoles et industriels du secteur sucrier surtout, menées sous la direction des Amédée Fengarol, Sabin Ducadosse, Paul Thilby, Herman Songeons, Siméon Pioche, Nicolas Ludger, Auguste Sainte Luce et autres dirigeants de la CGT ont été déterminantes. Les interventions retentissantes de Gerty Archimède et de Rosan  Girard, tant au parlement français qu’auprès des ministères concernés ont fait le reste. 

            C’est donc ainsi qu’officiellement et sur le papier le régime de Sécurité sociale a été  déclaré applicable en Guadeloupe à partir du 1er Juillet 1948. Mais  que de péripéties il a fallu  affronter ! Que de  combats il a fallu livrer pour arriver à la Sécurité Sociale  d’aujourd’hui, violemment attaquée, il est vrai, depuis un certain temps.

           Ce ne fut pas une mince affaire. Car, les textes  publiés  qui   pouvaient donner un léger espoir aux salariés,  restait encore à les faire appliquer.

          On s’est heurté à la  résistance acharnée d’une administration, ci-devant  coloniale,  aux ordres d’un patronat férocement hostile à l’implantation de la Sécurité sociale. Nommé pour faire appliquer la nouvelle législation, un Directeur régional, du nom de Colladant,  basé en Martinique, sous les prétextes les plus divers freinait des deux pieds. Il faut dire qu’à l’instigation conjuguée du patronat, des politiciens rétrogrades et de certains  syndicalistes stipendiés,  misant sur l’ignorance, une partie  de salariés se déclaraient opposés à la revendication de l’écrasante majorité de leurs camarades.

          C’est donc les éléments les plus conscients, les plus résolus, les plus déterminés de notre classe ouvrière qui se sont mobilisés, sont descendus dans la rue, par milliers dans les puissantes  manifestations de la CGT, pour imposer que les premiers textes, encore bien insuffisants, trouvent enfin un commencement d’application. Dans tout le pays la masse des travailleurs s’est levée. Des dockers de Basse-Terre aux ouvriers   des usines sucrières,  des employés du commerce aux travailleurs agricoles du Marquisat, de Rougeole,  du Comté de Lohéac, de Grosse Montagne, de partout  montait l’inflexible volonté du pays de bénéficier de la protection sociale.

            Permettez-moi, à ce point de mes propos, de rendre hommage  à la magnifique classe ouvrière de mon pays et à ses dirigeants de l’époque. Je ne puis m’empêcher de penser à  quelques uns d’entre eux les Norbert Daulcle, Félix  Gouno,  Hilarion Pétilaire,  Faustin Delmestre du Nord Grande-Terre,  les  Dubail Elisa,  Auguste Sainte-Luce, l’ouvrière agricole   Onestas de surcroit célèbre  oratrice créole de la côte au vent, les  Léon Ibalot    du nord Basse-Terre,  les  Gontran Loïal, David Nabot, Bertin Cottellon de la région de  Sainte-Anne.  Sans compter tous les autres dont les noms ont quitté ma mémoire.  Que tous ces vaillants  combattants de la lutte de classe soient honorés et restent à jamais dans le cœur des travailleurs guadeloupéens. Leur vigilance a été déterminante sur le terrain.        

      Puisque, le 1er Juillet 1948 passé, il n’y eut aucun début du commencement d’ouverture de la Caisse de Sécurité sociale.

         C’est alors qu’intervient  l’extraordinaire  personnalité  d’Amédée Fengarol. alors Secrétaire général de l’Union locale  CGT.   S’appuyant sur les premiers textes publiés, il entreprend de bousculer la résistance d’une administration, toujours coloniale, décidée à retarder le plus possible l’application de la nouvelle législation.

          Non sans mal, Fengarol parvient cependant à obtenir, début 1949, la nomination du premier Conseil d’administration. Ce  conseil comprendra dans sa partie salariée notamment lui-même accompagné de Félix Edinval, Sabin Ducadosse, Nicolas Ludger, Herman Songeons, Paul Thilby,  Mathurin Gob,  deux ouvriers dockers de Basse-Terre : Lellis et Paller, des ouvriers agricoles comme Médard Zopissa de Trois Rivières, Tertullien Ondée de Port-Louis ou Blanquet de Saint-François .  Autant que je m’en souvienne,  se trouvaient dans  le groupe patronal, MM. Isaac commerçant à Pointe-à-Pitre, André Baudin entrepreneur de Travaux Publics, Guy Dormoy agriculteur à Capesterre qui n’était pas encore Belle Eau, autant. Les petits exploitants agricoles étaient représentés par un  sympathique   baie-mahaultien dont le nom m’échappe. Le Conseil nommé se réunit et désigne son bureau avec Fengarol  comme président.

               La Caisse existait enfin. Mais  encore  sur le papier.

        Avec sa fougue proverbiale, le premier Président de la Caisse virtuelle, à  la tête d’une délégation syndicale, comprenant Félix Edinval et Paul Thilby,  part en France à l’assaut des ministères pour débloquer les freins administratifs. Il en profite pour procéder à  la recherche   d’un directeur de l’organisation en gestation. Les syndicalistes français   l’orientent  vers un Guadeloupéen venant d’une  des Compagnies   d’Assurances récemment nationalisées et  qui avait rang  de chef de service dans une Caisse primaire de la région parisienne.

          De retour en Guadeloupe, Fengarol recrute de son propre chef le premier employé de la nouvelle Caisse Générale de Sécurité Sociale. Ce sera Madame Paulette Thilby. Il installe la nouvelle employée dans une pièce de son domicile de l’Assainissement (Maison des Anciens Combattants). Ce sera, pour  l’histoire, le premier siège de la Sécurité sociale en Guadeloupe.

         Par la suite, usant de sa qualité de Premier Adjoint au Maire, il transfère la Caisse dans une petite pièce de la Mairie de Pointe-à-Pitre, Rue Achille René Boisneuf. Il poursuivra le recrutement en engageant Madame Ena Domichard qui deviendra Madame Erblond.

       Il entreprend l’acquisition de l’immeuble Némauzat, alors propriété d’un de ses amis M. Jean-Baptiste, un ancien combattant, grand mutilé de guerre, résidant en France. L’affaire conclue, troisième transfert  dans les quatre pièces de ce bâtiment  du Quai Lefèvre. Mais, les lieux ne s’y prêtant pas, le  Conseil continuera de se réunir dans la salle de délibérations de la Mairie de Pointe-à-Pitre.

        Nous sommes alors au mois de septembre 1949.

        Les services de la Caisse fonctionneront dans ce local exigu plusieurs mois,    avant  de s’installer en I952, toujours Quai Lefèvre,   dans  l’immeuble Diligenti   occupé jusque là par les Chantiers Viviès. Acquis par la Caisse grâce aux diligences de Fengarol, lequel décédé le 10 Janvier 1951 n’a pu assister à cette quatrième installation,  cet immeuble a été pendant longtemps le siège des activités de l’institution.

         Au fil des semaines depuis ce mois de septembre, le Président continue d’étoffer les effectifs de l’organisme.

          Ce sera pour seconder  M. Eugène Alexis qui venait d’obtenir son agrément en qualité de directeur : Monsieur Ruart, chef comptable récemment licencié de l’industrie sucrière et  Mademoiselle Fonvielle, sœur du président du Tribunal de Pointe-à-Pitre arrivant d’une Caisse de France.

         Seront aussi recrutés,  Mesdames Gabrielle Martial-Cipolin, Maxime Méraut-Erblond, Messieurs   Charles Ferbac, Bernard Alexis, Frantz Flagie, Maya, Gilbert Pelmard et quelques autres.

           Nous n’étions pas tellement plus d’une douzaine quand j’intégrai moi-même l’équipe,  trois  mois plus tard.

      A l’époque, conçue pour gérer l’ensemble de la protection sociale des salariés, savoir les branches  Vieillesse, Maladie, Maternité, Accidents du travail et même les Allocations Familiales, l’activité de la Caisse se bornait  à trois services : Immatriculation des Salariés et des employeurs, Perception des cotisations sociales et  Gestion de l’Allocation aux Vieux Travailleurs salariés.

          Soit dit en passant, les législations sur  l’Assurance Maladie ou la Pension Vieillesse ne rentreront en application que six ans plus tard, suite à de luttes homériques. Entre temps les Accidents du travail et les Allocations familiales jusque là, gérés par des organismes privés étaient devenus de la compétence de la Caisse Générale.

         En 1949 donc, il  incombait  au premier des trois  services de recenser les entreprises et leurs personnels en recueillant  données d’état-civil et  autres  informations  de chacun, afin de lui faire attribuer par un organisme parisien, un numéro d’immatriculation.  Cela nécessitait  la coopération des employeurs. Jamais tâche ne fut plus difficile, car la plupart de ces derniers, pour ne pas  payer leurs cotisations,   encourageaient les salariés   à s’opposer à la retenue du précompte et à refuser de produire leurs pièces d’état-civil. Cette situation était particulièrement observée  à la Côte sous le vent.

             La Caisse a vaincu cette résistance grâce à l’aide  pédagogique  des syndicalistes  CGT et des militants progressistes qui parcouraient le pays pour informer les travailleurs, leur expliquer le fonctionnement de la nouvelle institution et leur montrer le bénéfice qu’ils en tireraient. Moi-même, par des articles du journal l’Étincelle,  diffusé  alors à quelque 10.000 exemplaires,  je participais à cette entreprise d’information.

        Le second groupe de travail s’occupait de la rentrée des cotisations. Encore aujourd’hui, je le présume, c’est loin d’être la tâche la  plus facile  de la Caisse. Mais ce fut à l’époque l’objet de pires difficultés qu’on ne commença à surmonter que, bien plus  tard,  lorsque  je mis en place un service contentieux.

             Enfin, le troisième service de l’organisme naissant était celui de l’Allocation aux Vieux Travailleurs Salariés. Les employés devaient recevoir les dossiers de demande, leur délivrer un numéro d’entrée, vérifier l’exactitude des documents et  conclure à l’ouverture ou non des droits du postulant au bénéfice de l’allocation.

             En vertu du nouveau texte, les travailleurs  âgés  de 65 ans (ou de 60 en cas d’inaptitude  au travail) justifiant de 25 ans d’activité salariée  pouvaient prétendre à une allocation trimestrielle d’un montant assez faible dont je n’ai pas gardé  le souvenir. A cet effet, existaient des imprimés  de certificat  de travail à faire remplir par les employeurs et surtout les plus importants à faire remplir par les Mairies. A ces deux niveaux les postulants se heurtaient à la plus insigne mauvaise volonté des patrons et des maires hostiles à la nouvelle législation.

          Je ne pourrai m’attarder à décrire le calvaire des premiers  allocataires. En ce temps là, c’est la Mairie communiste de Capesterre-Belle-Eau qui donna le branle et c’est à ma connaissance cette commune qui eut le privilège d’abriter le premier titulaire de cette nouvelle prestation.

             Pour ma part, recruté en tant que rédacteur, j’étais chargé de la correspondance générale, celle de la présidence en particulier, ce qui me mettait en contact régulier avec Amédée Fengarol.  Je devais, en outre,  assurer le secrétariat du Conseil d’administration, du bureau et des commissions. Il m’est revenu, ensuite, de mettre sur pied et de diriger le service du contentieux, puis de représenter l’organisme en justice.

          Enfin, vaille que vaille, à mon départ en 1955, la Caisse de Sécurité Sociale de la Guadeloupe avait acquis son allure de croisière sous l’impulsion de Félix Edinval,  qui avait succédé à  Amédée Fengarol et à qui je suis reconnaissant de m’avoir défendu contre  certaines  iniquités du directeur.

           Enfin,  la notion de sécurité sociale commençait à s’installer dans les esprits. Le personnel avait pris sa part tant dans le développement de l’institution que dans sa pénétration dans les masses guadeloupéennes. Le syndicat CGT, l’unique   au début, qui réunissait  l’ensemble du personnel, dont j’avais participé à la création et figurais au  premier conseil d’administration, a joué un très grand rôle à cet égard.

            Permettez-moi de terminer en vous exhortant à rendre un grand hommage aux pionniers de 1949.

NB : Je voudrais aussi émettre   deux observations relatives à  la présentation d’Amédée Fengarol faites dans l’invitation. 1° Il n’est pas mort dans la rue. 2° A ma connaissance, ses relations avec HB ne sont pas avérées.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents